La balance de Pierrefonds

Du front de mer, montée par la rue Luc Lorion, le chapiteau du cirque Raluy est toujours là .. je continue le chemin de la Salette puis je tourne à gauche pour traverser le pont sur la quatre-voies.
La zac Canabady
Au rond-point, je sors par  l'allée en terre qui va vers le sud, vers la future zac Canabady. A droite, toujours des nids de béliers dans un petit pied de teck. Un peu plus loin, on amène ici régulièrement des tas de déblais, et il y en a de "tout frais", qui ont même été déposé presque à même le chemin ... A la hauteur du Mac Do, je tourne à droite et je suis maintenant au milieu des champs de canne. Ce matin, pas grand monde dans les champs, juste un engin à droite, qui remplit une remorque. Je continue tout droit, le long d'un petit bois, où se trouve le Paint-ball. A droite, la vue est maintenant bien dégagée, et un bon secteur, côté montagne, a été déjà coupé. J'arrive au lit de la ravine Blanche, les  bombes de déodorant sont toujours là, la carcasse d'auto également, mais en plus, nouveauté, côté aval, c'est un spectacle de désolation : un monticule de morceaux de contreplaqué de coffrage, des plaques de placoplâtre, des montants métalliques sciés ont été déversés là, en plein milieu du radier ... je remonte de l'autre côté, un petit talus, et c'est le chemin Badamier.  Je tourne à droite et monte le chemin Badamier.
Sur la coulée de tuf, toujours les ordures ...
Je tourne à gauche, en face de l'allée David. Je vais aller tout droit après la montée, jusqu'au croisement avec l'allée qui monte, à droite vers la cheminée de La Vallée. Au croisement, toujours une montagne de détritus, toujours renouvelés ...
Je descends maintenant sur la coulée de tuf. Je vais tout droit, sans descendre dans la vallée vers le cap Rond. Un tracto-pelle retourne un terrain en friches, à droite. Une petite descente, puis c'est la remontée pour arriver sur le plateau, juste avant la quatre-voies. Le magasin Diam est en face. Je tourne à droite pour longer la quatre-voies, et redescendre dans le lit de la ravine des Cabris où je retrouve le bitume, je remonte en face, pour reprendre une allée empierrée à droite, juste avant les maisons. Je longe d'abord des prairies, puis je tourne à gauche au milieu des acassis, encore un virage à gauche puis à droite, pour retrouver les cannes, les panneaux avec "chasse interdite", écrit en rouge. C'est maintenant tout droit, jusqu'au CD 26 et les premières maisons de Pierrefonds.
La balance de Pierrefonds
Je vais tout droit par le chemin Cachalot, un détour à droite dans la cité, puis direction la plate-forme de la vieille usine. Un camion est justement sous la grue. Son conducteur place les anneaux de ses trois chaînes à cannes sur les crochets du palan... La charge s'élève .... C'est Georges qui est dans la cabine. Le tas de cannes est placé au-dessus d'un monticule déjà imposant. Il bascule les crochets d'un côté pour libérer la charge ... Il est obligé de faire balancer les chaînes, car des cannes et de la paille restent accrochées ... C'est maintenant le deuxième tas qui va être soulevé, puis les chaînes vont être redescendues dans la benne du camion. A côté, un tracteur et sa remorque sont sous le portique, et un cachalot est aligné  tout contre. Tous les jours, la balance est ouverte de 5h à 14h, et ensuite, les cannes sont chargées dans les cachalots avec le grappin, parfois jusqu'à 19h. Près de mille tonnes de cannes environ sont réceptionnées ici tous les jours.
Il est temps de repartir ...
Le déchargement des cannes dans les centre de réceptions : voir l'ouverture de la campagne sucrière
Je monte sur le pont au-dessus de la quatre-voies, je tourne à droite pour rentrer directement par l'ancienne nationale, il est trop tard pour prendre l'allée des Cèdres et longer l'aéroport.
Saline Balance
Je tourne à droite à Saline Balance, je traverse maintenant l'ancienne station d'épuration, tout est ouvert, sauf une petite zone avec un bâtiment, au nord-est, encore clôturée, le chemin repasse sur un pont. Je longe par le sud la zone de dressage de chiens, encore une coulée de tuf. Seulement deux surfeurs au niveau de la plage de sable noir, la mer est calme, sans vagues. J'arrive à la pointe du Diable, elle est bien dégagée aujourd'hui, la pointe recouverte d'algues vertes est visible, et un pêcheur (téméraire ?) s'est placé presqu'au bout ... Je continue vers la voie du chemin de fer, passe les oratoires, longe la côte pour arriver au parking Cora, puis au front de mer.

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