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Balades à vélo à la Réunion

3 octobre 2005

Panorama sur le Bras de la Plaine

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Panorama du pont sur le bras de la Plaine, vers le Nord : de gauche à droite, le bord de la rive droite cachant le Serré (Entre-Deux), les contreforts du Dimitile, l'échancrure de Grand Bassin, le piton Bleu, et la rive gauche avec les hauts du Tampon, le piton Hyacinthe, Pont d'Yves, Bras de Pontho, Mahavel ...
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Chemin Diagonal, les fils téléphoniques plient sans rompre, et les lianes masquent désormais complètement les fils ...
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Le bras de la Plaine n'est plus qu'un ruisseau, reprenant un peu de force après la cascade de l'usine hydroélectrique.
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Dès le passage du pont, ce sont les terres de l'Entre-Deux, avec de superbes bougainvillées bien entretenus.

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Dans les premières rampes vers le Serré de l'Entre-Deux, un nouveau panneau a fait depuis peu son apparition, surmonté d'un coq resplendissant ...
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Pub déguisée, cela continue ...
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Le nouveau rond-point en construction sur l'allée Bois Noirs offre une vue dégagée sur l'entrée du cirque de Cilaos, les jours où les Hauts seront visibles ... et avec en premier plan, à  droite, la cheminée de l'ancienne usine sucrière de Mahavel, fermée en 1931.
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L'allée des Béliers qui tombe dans le chemin de la Volière est bordée de cultures, ici les pieds de maïs forment une rangée devant des palissages placés au cordeau.
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Pas loin de l'école de la Ligne Paradis, quelques arbres aux corolles fleuries, mais impossible de trouver leur nom. Qui me renseignera ? Jean-Michel *, Noël, peut-être ...  * Merci à Jean-Michel qui m'indique que c'est un poirier des Antilles (Tabebuia pentaphylla). Il y en a un dans la cour de l'école de Pierrefonds ...
Il est d'ailleurs répertorié sur son site
http://membres.lycos.fr/jmpi
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Paré pour l'éclipse partielle de cet après-midi.  Voir le site d'ASTRORUN   http://www.astrorun.com/
P.S. En raison du temps nuageux sur St-Pierre, l'éclipse est remise à la semaine prochaine       ...

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12 janvier 2005

Par les rampes du Ouaki ...

Un temps superbe encore ce matin, le soleil brille, les Hauts sont bien dégagés. Sur la ligne Paradis, après le virage du chemin de la Salette, c'est ici que la vue sur la Plaine des Cafres et le cirque de Cilaos est la meilleure (on peut même monter sur le rebord en béton). Aujourd'hui, je vais suivre la ligne Paradis jusqu'à Bois d'Olive pour remonter vers le pont sur le bras de la Plaine par le chemin Toby-les-Hauts.
Le pont sur le bras de la Plaine
En redescendant du pont sur le bras de la Plaine, j'admire toujours les plantations de chaque côté de la route, surtout dans les parcelles juste avant le chemin de l'Équerre. Arrivé à la pointe de la planèze de l'Entre-Deux, brusque passage à l'ombre pour descendre vers le bras de Cilaos le long de la coulée de tuf. J'approche du radier, l'eau coule vite au travers des buses, et le cours en amont a été détourné vers la rive gauche. L'ancien lit, vers la rive droite est rempli une bonne couche de sédiments qui se sont déposés lors de l'éboulement dans le Rond du Bras Rouge au mois de décembre dernier. Je traverse le radier, et j'aperçois maintenant la piste vers les carriers qui travaillent désormais sur la rive droite.
Les rampes du Ouaki
Je passe devant le gros bloc tombé au pied de la falaise. Je monte les rampes. A mi-hauteur, à gauche, c'est la canalisation des Aloès, qui amenait l'eau à St-Louis le long de la route nationale il y a encore une vingtaine d'années. Malheureusement, la végétation a repris ses droit et la plaque gravée "Romain Fontaine - conducteur de travaux" n'est plus qu'à peine visible à travers la végétation.
J'arrive maintenant au chemin du Ouaki, toujours aussi bosselé, pour arriver à la route nationale 5, que je descends. Bientôt à droite, je prends l'allée qui conduit à la nouvelle maison de Gilles, qui est bien avancée maintenant. J'arrive au rond point du Leader Price, je continue tout droit pour arriver à la rue Verte bien embouteillée, et ce, depuis l'ancien château d'eau ! Malheureusement, comme toujours, il est difficile à un vélo de passer, bien qu'il y ait largement la place si les conducteurs avaient la bonne idée de rester à droite. La route nationale "rue principale" est traversée, un arrêt chez Gilles, et voici le rond-point de la sortie, et la quatre-voies.
La rivière Saint-Etienne
Une rapide prise de cadre pour soulever le vélo par-dessus la rambarde de sécurité juste avant la glissière en béton, je pédale sur le pont en sécurité, avec en plus, la vision de la rivière, à travers la balustrade. J'évite un sachet d'ordures qui a sans doute été "balancé" par un automobiliste, mais qui n'a pas eu le geste assez large pour qu'il tombe directement dans la rivière ...
Pierrefonds, un coup d'oeil vers les hauts, bien ennuagés à cette heure. Toujours pas de vent, ou plutôt une petite brise de sud-ouest, qui va me pousser jusqu'au front de mer, sans avoir fait un détour par le Cap Rond (le portail est ouvert aujourd'hui !) et la pointe du Diable, avec une marée basse et un apport de sable inhabituel sur la plage ouest ...


11 janvier 2005

Au Cap Rond

Vers le pont sur le bras de la Plaine
Les Hauts sont bien dégagés, une petite brise souffle du sud-ouest, un temps idéal ...
Sur le chemin Diagonal, le bonhomme de neige gonflable sur la pelouse des "Chalets Loisirs" a disparu.
Un arrêt sur le pont : comme le dit Pierre Rivals dans son livre "Histoire géologique de la Réunion", on voit bien que les deux remparts du bras de la Plaine ne sont pas de la même origine. Le rempart de la rive gauche, vers la Ravine des Cabris, semble taillé en escalier, avec des couches de laves successives. Le rempart de la rive droite, sur la pointe de l'Entre-Deux fait apparaître une coulée de boue, avec une multitude de petits galets incrustés. D'ailleurs le point d'appui du pont de ce côté est situé bien en arrière du bord du rempart.
Le bras de Cilaos
Dans la descente vers Pierrefonds, je constate qu'en amont du radier, le cours du bras de Cilaos est toujours dévié et est désormais nettement du côté des carriers, vers la rive gauche. Un coup d'œil à la cascade tombant de la centrale, qui, aujourd'hui, n'émet qu'un faible jet d'eau ...
Le canal St-Etienne
Après le pont métallique, sur la droite, l'eau fraîche de la prise d'eau du canal St-Etienne fait des heureux : une multitude d'enfants jouent dans l'eau, et tout autour, plusieurs tentes dômes sont installées !
La balance de Pierrefonds
La dernière grue en activité a été haubanée, et des rubans de chantier ont été installés pour signaler les filins qui la bloquent. Le tracteur qui fait les prélèvements pour le calcul de la richesse en sucre de la canne est toujours là.
Le Cap Rond
Le portail qui donne sur la zone de promenade est fermé. A quand l'inauguration ?


6 janvier 2005

Alloée Jacquot et Pointe du Diable

Il faudrait refaire la chaussée du rond-point au-dessus de Quick : un énorme nid de dinde en plein milieu des voies, côté nord-est. La descente de l'allée Jacquot est toujours un plaisir. Venant de la Ligne Paradis, c'est un axe idéal à vélo pour descendre en ville, loin de la fumée des autos. Un tour sur l'ancienne route nationale 1 vers Pierrefonds, sur la pointe du Diable, quelques pêcheurs, mais point de surfeurs dans l'eau, le cap Rond est désormais bien vert, à quand l'ouverture officielle de la zone ? Je fais un tour dans la zone commerciale et je retourne vers St-Pierre. L'embouteillage, déjà constaté à l'aller, se forme maintenant à la pointe du Diable et certains font demi-tour pour repasser sous le pont de la quatre-voies pour aller vers la Ligne Paradis. J'arrive au rond-point Cadjee et je comprends. La rue Marius et Ary Leblond est fermée vers le centre ville, on installe de nouveaux lampadaires, qui pour le moment sont déposés le long de la chaussée. Toute la circulation est donc déviée vers la rue de la Poudrière et le front de mer. A vélo, je passe aisément sur la bande cycliste, qui, elle, est dégagée ! Je peux donc admirer de près les nouveaux chandeliers encore enrubannés de manchons de plastique dont certains se sont dispersés par le vent.


5 janvier 2005

Pont sur le Bras de la Plaine

Après une période plutôt consacrée à la marche dans les Hauts, sans toutefois oublier le vélo, qui est sorti pratiquement tous les jours pour les courses en ville de St-Pierre, avec notamment un passage tous les jours (sauf le lundi) à la boulangerie Manciet, je retourne voir ce qui se passe du côté de la Ravine des Cabris.
La coupe est terminée, mais certaines cannes coupées en début de campagne sont déjà hautes, et les dernières pluies ont certainement été profitables. Sur la ligne Paradis, au débouché du chemin de terre de la Salette, un ruissellement d'eau boueuse traverse partiellement la route départementale, et envahit le canal côté montagne...
Dans le chemin Diagonal, les cannes n'encombrent plus le bas côté, mais les asperseurs arrosent toujours la route parfois. Avant le radier du bras de Douane, à gauche, on a coupé toutes les feuilles d'ananas pour dégager les repousses. Dans le radier lui-même, à droite, les herbes coupées laissent désormais à la vue tout un tas d'immondices ...
Juste après, dans le jardin des "Chalets Loisirs", un bonhomme de neige gonflable fait un peu décalé, au milieu de la pelouse d'un vert sombre ...
Pause habituelle au milieu du pont sur le bras de la Plaine, les hauts sont découverts, le soleil tape dur, au fond, le bras de la Plaine coule plus fort que début décembre.
Descente vers le pont métallique, au coin du chemin de l'Equerre, les plantations de haricots ont laissé la place aux citrouilles, dont les fleurs parsèment de jaune une forêt verte de larges feuilles. Un peu plus bas, toujours les bouteilles d'huile en plastique jaune se balancent sous la brise, couvertes de mouches encollées ...
Le bras de Cilaos en vue, qui charrie encore de l'eau boueuse, et dont le cours a été changé avant le passage dans les buses du radier : il est nettement plus près de la rive gauche maintenant.
Le pas de tir des Archers de Saint-Pierre est désert. Je retrouve la ligne Paradis, un crochet par le chemin de la Vallée pour admirer la cheminée, presque dans l'alignement. Le tas de cocos ouvert est toujours là à droite, contre le trottoir. A gauche à l'allée des Jujubes pour arriver dans le chemin Badamier, tapis roulant jusqu'à St-Pierre.


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7 décembre 2004

Rénovation urbaine à Ravine Blanche

Un beau soleil ce matin, donc du vent, du sud-est ... Je pars vent arrière sur le boulevard Hubert-Delisle, en direction de l'ouest, on installe les illuminations de Noël, dont les camions des ouvriers bloquent en partie la circulation des cars au rond-point des pirates et devant le cimetière ... Je remonte la rue de la Poudrière vers le rond-point Cadjee, je m'arrête chez Dijoux pour acheter un kilo de letchis (des grainés), toujours à 1 euro, alors qu'il est encore à 1,50 à Basse-Terre - quel plaisir de caler le vélo un instant sur le rebord du trottoir et de repartir avant même que l'automobiliste qui m'a doublé juste avant le rond-point ait pu se garer -. Le sachet accroché au guidon, je repars vers la rue des (faux) cousins Leblond.
Expo du projet de rénovation urbaine à la mairie de Ravine Blanche
Je redescends le boulevard Luc Donat pour m'arrêter un instant au coin de la rue Père Favron, à la mairie annexe de Ravine Blanche, où sont installés des panneaux expliquant le projet de rénovation urbaine du quartier. Je repars vers l'est, nez au vent, vers le stade de Cayenne, et j'en profite pour faire une pause chez Noël, toujours si accueillant. Je reviens sur l'ancienne route nationale, toujours direction vers l'est, en faisant un crochet pour aller chercher mon pain Terron chez Manciet. J'admire toujours au passage la maison Adam de Villiers, la maison Motais de Narbonne, et je remonte la rue Auguste Babet, qui offre quelques faux plats salvateurs pour les cyclistes ... Voici l'ancienne usine des Casernes, je tourne à gauche pour rejoindre Renault, la rue Youri Gagarine, qui serpente au milieu des jardins de Basse-Terre, le chemin de la Salette, l'allée des Diamants et la rue Carou, qui longent la quatre-voies. Voici la ligne Paradis, la RN3, toujours bien chargée, le rond-point de la balance des Casernes et le chemin de Bassin Plat.
Vers Bassin Plat
Les radiers successifs sont passés - une odeur de charogne monte de la rivière d'Abord, à droite, un peu après Cegelec - . J'ai une pensée émue pour Miguel, un peu à gauche chemin Pinguin. Le long des champs de cannes coupées, à gauche, les touffes de vétiver sont maintenant bien reconnaissables. Je croise une remorque de la Sica Canne, remplie de morceaux de cannes tronçonnés, la coupeuse ne doit pas être loin. En effet, dans le champ avant les Pépinières du Sud, derrière le rideau de cannes du bord, qui seront coupées à la main, on entend la coupeuse en action. C'est une CAMECO jaune de la Sica Canne. Elle arrive justement en bout de ligne, vers l'est, cachée par le tracteur et sa remorque. Les deux cylindres, vis sans fin, à l'avant, rabattent les tiges qui seront coupées au pied par la lame puis montées par la chenille qui déverse son chargement de bâtons coupés sur le côté.. En haut, le disque coupe les feuilles qui sont aspirées et pulvérisées à l'arrière sur le sol. En bout de ligne, elle doit faire demi-tour, la remorque également. Je continue vers Ravine des Cafres. Je passe le radier de la ravine des Roches, dans le grand virage peu après, l'immense pied de tamarin est toujours rempli de nids de béliers. Je monte vers le carrefour avec le chemin Boissy, le champ à gauche, souvent rempli de bringelles, a été labouré, et l'agriculteur y installe des tuyaux d'irrigation enterrés.
Vers le chemin Bassin des Chevrettes
Voici la descente vers le petit pont de la ravine des Cafres, un coup d'œil à droite en remontant, pour apercevoir le cheval, et c'est la route vers Montvert. En face, la côte du chemin Grand-père, avec un bon coup de vent, les cannes sont coupées !  Je tourne ensuite à droite au chemin Bassin des Chevrettes, dont la première partie est une véritable avenue désormais ...Un cardinal me frôle et va se poser sur un papayer. C'est d'abord la traversée de la Ravine des Cafres les Hauts, puis après une descente, la montée vers Grands-Bois les Hauts, avec sa vieille citerne métallique. Encore une petite montée, puis la descente, à gauche c'est l'allée de cocotiers - avec toujours des palmes sèches, qui sont à terre et avec toujours les belles treilles de chouchoux qui poussent sur les andains, juste derrière. Le bord de mer est bien  visible, derrière une petite haie de z'acassis. Un martin paresseux se dandine et décolle devant ma roue. Ensuite, c'est le tournant à droite et la descente vers Grands-Bois, avec les freins ... A droite, les pieds de maïs, en intercalaire avec les rangées de cannes, à la mode ancienne, vont être bientôt bons à casser..
Le chemin Parc Cabri
Le pylône de téléphonie est en vue, je tourne à gauche au chemin Parc Cabri, dont le panneau a été renversé et ne dépasse de peu des herbes. Ce chemin a été goudronné depuis presque six mois, on n'a pas lésiné sur la quantité de gravillons, qui sont maintenant entassés au milieu de la voie, et gare au dérapage ... A mi-parcours, quelle belle vue sur la ravine de l'Anse, et le piton de Grand Anse, juste derrière ! Tout en bas, je remonte un peu pour rester parallèle à la route nationale. A droite, une belle maison à l'architecture en "kiosque", toujours en construction. J'arrive à la nationale en longeant le stade.
L'ancienne usine de Grands-Bois
Je tourne vers l'ancienne usine :  comme au cinéma, seule la façade de l'usine reste debout, avec son frontispice genre temple grec, et l'inscription "1875". Au mois d'août, les engins étaient au travail. Et aujourd'hui, pas de bruit, mais le travail ne semble pas achevé, des déblais sont encore présents, des murs à moitié démolis ...Je fais un détour par le chemin terrain l'avion, où se trouve le restaurant le Ziffel, avec une belle fougère arborescente dans le jardin à l'entrée - repas à 9 euros le midi sauf le dimanche, avec entrée et plat-. La chaussée de la nationale avait été retapée avant le début de la campagne, et les craquelures - genre désert du Sahel - avaient disparu, mais six mois de trafic intense des cachalots les font réapparaître ! Cette route est toujours un coupe-gorge pour les cyclistes, avec par endroits,  un terre plein central qui rétrécit la chaussée, interdisant de pouvoir doubler les vélos ...  Je remonte vers la sortie ouest de Grands-Bois, j'en profite pour faire une pause chez Rock, qui apparaît en pleine forme à l'approche de l'échéance, à peine sept mois ... j'arrive au rond-point, et je tourne à gauche pour prendre l'ancienne nationale et descendre vers le bassin Dix-Huit.
Le bassin Dix-huit
Arrêt au pont du bassin Dix-Huit, la vue est toujours splendide, l'eau est limpide, mais pas de paille-en-queue aujourd'hui ..., que des pigeons ! Remontée vers Terre-Sainte. Voici l'hôpital, - est-ce un mirage ou l'effet des pluies de la semaine dernière, mais la bande cycliste semble avoir été balayée .... Dans le rond-point, plus de gravillons, plus de grains de filaos....  je continue tout droit sur la route nationale, et je double allègrement les autos qui bouchonnent depuis l'église de Terre-Sainte.  Je passe le radier de la rivière d'Abord, le magasin Kervéguen, siège des Taaf (il faudra que je m'arrête une autre fois pour visiter l'exposition actuelle).
Les embouteillages du front de mer
Je retrouve les embouteillages traditionnels du boulevard Hubert-Delisle. La suppression du rond point du Casino n'y a rien fait, l'embouteillage se prolonge jusqu'à la rue François Isautier, où les autos stagnent un bon moment ... Il serait si simple de faire deux voies sur le boulevard...


3 décembre 2004

La balance de Pierrefonds

Vers le pont sur le bras de la Plaine
Je monte en face par la rue Isautier jusqu'à la rue Marius et Ary Leblond que j'emprunte jusqu'à la rue Auguste Babet, non sans avoir fait le détour rue Victor Le Vigoureux par la boulangerie Manciet. Montée sur Basse-Terre par la rue Auguste Babet, puis je traverse la RN3 pour suivre la rue Youri Gagarine, le chemin de la Salette, l'allée des diamants, la rue Carou. Au stop, je tourne à gauche pour prendre la Ligne Paradis vers l'ouest. Après la ravine Blanche, je tourne à droite pour monter le chemin Diagonal. Après le radier du bras de Douane, à gauche, les roses de bois sèchent.  Je continue par le chemin Paul Legros, la Ligne Cambrai et le chemin Moulin à Café.  Je passe la vieille cheminée au-dessus du Moulin et je tourne à gauche au chemin Recherchant (la Ligne des Bambous). Je tourne peu après à droite au chemin Lenormand. Je fais un détour à l'école Pablo Picasso pour saluer Jean-François. Un peu plus haut, tout autour du radier de la ravine des Trois Mares, les pieds de tomates poussent, en amont.
En aval, les cannes coupées laissent maintenant apercevoir la cheminée de l'ancienne usine sucrière de Mahavel, près de l'usine hydroélectrique. La vieille auto à droite, une épave depuis plusieurs mois, et brûlée, est toujours fidèle au poste. Je descends le chemin Maurice Thorez vers le pont sur le bras de la Plaine. Un panneau indique que l'allé Bois Noirs est coupée 750 m plus loin. Il faut donc traverser le pont pour redescendre sur Bois d'Olives.
Les deux remparts
Je double deux randonneurs à l'entrée du pont. Au milieu du pont, ils me rejoignent. Ils sont partis de St-Pierre ville vers 6h45 et montent sur l'Entre-Deux ... 
Un arrêt sur le pont : comme le dit Pierre Rivals dans son livre "Histoire géologique de la Réunion", on voit bien que les deux remparts du bras de la Plaine ne sont pas de la même origine. Le rempart de la rive gauche, vers la Ravine des Cabris, semble taillé en escalier, avec des couches de laves successives. Le rempart de la rive droite, sur la pointe de l'Entre-Deux fait apparaître une coulée de boue, avec une multitude de petits galets incrustés. D'ailleurs le point d'appui du pont de ce côté est situé bien en arrière du bord du rempart.
Le bras de Cilaos est à sec
Nous voici sur l'autre côté de la pointe de l'Entre-Deux, côté bras de la Plaine : toujours de la peinture verte sur la chaussée, ce sont les marques d'un accident, des autos sans doute, mais attention à ne pas suivre les pointillés tracés, ils vous mèneront dans le décor ... pas très loin devant la chute d'eau de la centrale. Dans la descente vers le bras de Cilaos, les bois noirs sont en fleurs. Je suis, mais de loin, le camion poubelle de la communauté des communes du Sud. Je quitte maintenant le bras de la Plaine pour retrouver une nouvelle fois le bras de Cilaos. Le lit du bras de Cilaos est à sec !
Embouteillage sur le pont métallique du bras de la Plaine
Je vais vers Pierrefonds, en passant le pont métallique sur le bras de la Plaine. C'est l'embouteillage, certainement dû à la fermeture de l'allée Bois Noirs, le camion poubelle veut s'engager sur le pont, mais doit stopper et faire arrière ... pour laisser passer les autos venant d'en face. A côté, des ouvriers sont afférés à la reconstruction du mur de soutènement à l'embranchement avec la route qui traverse le radier pour aller au Ouaki. On remarque que toute une partie de la zone, couverte d'aloès, a été récemment brûlée.
Le canal St-Etienne
De l'autre côté, à la prise d'eau du Canal St-Etienne, personne. Les trois vieilles cheminées veillent toujours sur la falaise curieusement érodée. Un peu plus loin, un accident est évité de justesse, devant moi : un camion sort du concassage alors qu'une auto double un camion arrêté à l'entrée ... Lorsqu'il démarre, il soulève un nuage de poussière que je vais éviter en plongeant en apnée le temps qu'il se dissipe ...
La balance de Pierrefonds
J'arrive à Pierrefonds : un détour par le chemin Cachalot et la plate-forme de réception des cannes. C'est Georges qui est à la grue ce matin, et il soulève le chargement d'une remorque qu'il va déposer directement dans le cachalot qui arrive. Je passe à l'ancien local (hideux) du CTICS où sont affichés les listings des planteurs. La richesse cumulée depuis le début de la campagne pour la balance de Pierrefonds est de 14,95%. Pour les apports de la semaine dernière, elle est de 15,45. Un planteur arrive même à 17,41% !
L'ancienne usine sucrière de Pierrefonds
Cambriolage à l'école Benjamin Moloïse
Je longe le terrain de foot pour remonter vers le chemin Salomon Malangu. J'arrive à l'école Benjamin Moloïse. L'école a été cambriolée déjà trois fois en une quinzaine de jours. Hier, ce sont deux ordinateurs qui ont été volés ! Parents et enseignants sont exaspérés.  Des pancartes et des affiches ont été réalisées. Certaines ont même été collées dans les rues de Pierrefonds. Je reprends le CD 26, le pont sur la quatre-voies et l'ancienne nationale 1. Je passe le 2è RPIMA,  et comme souvent, le vent se lève vers la zone d'activités. A la pointe du Diable, du vent, la mer frise, des pêcheurs, mais point de surfeurs ...
Un 4x4 stationné sur la piste cyclable
Je continue la route nationale jusqu'au rond-point, et je poursuis vers la rue Marius et Ary Leblond, mais un 4x4 Vitara vert métallisé est stationné sur la piste cyclable devant Cadjee, m'obligeant à slalomer entre les bornes et à aller sur la chaussée... Je redescends vers le front de mer.


23 novembre 2004

Opération Escargot

Du front de mer, je monte par la rue Isautier pour rejoindre la rue Marius et Ary Leblond et faire un crochet à la boulangerie Manciet pour acheter un pain Terron. Je reprends ensuite la rue des cousins pour monter vers Basse-Terre par la rue Auguste Babet, la rue Robinet de la Serve, la rue Youri Gagarine, je monte ensuite à droite par la rue Eugène Dayot, un virage à gauche dans la rue Eugène Thomas pour reprendre son souffle pour remonter la rue Jules Hermann, la rue Carou pour enfin arriver sur la ligne Paradis. A gauche sous le pont, le passage devant la chambre d'agriculture, la Saphir, une petite remontée eu niveau du chemin de la Salette, puis au chemin Boulaki, passage devant l'école, et la descente vers le pont de la ravine Blanche. A droite pour remonter le chemin Diagonal. Les cannes ont été coupées avant le chemin Bordier, et les asperseurs fonctionnent déjà. Ils sont à moins de deux mètres de la route, et envoient une pluie fine sur la chaussée ! Un peu plus haut, sur le plat avant le radier du bras de Douane, à gauche au delà du champ d'ananas, les nids de béliers sont toujours accrochés à un grand mât de choca. A quelques mètres après le radier, les lianes de roses des bois sont toujours magnifiques.
Les manguiers du chemin Emmanuel Hoarau ...
Je tourne à gauche au chemin Emmanuel Hoarau, qui est maintenant bien visible au milieu des cannes coupées. Une petite montée avant les virages en descente, et ensuite, à droite, une allée de vieux manguiers bien chargés s'offre aux regards. Quelle quantité de mangues, dont beaucoup jaunissent sur pied ... Et je ne parle pas de toutes celles qui s'écrasent sur la route ! C'est un véritable gâchis ... Un peu plus bas, vers la ligne Paradis, on côtoie en passant des jacquiers dont les fruits énormes sont littéralement collés au tronc.
Le canal St-Etienne
A droite sur la ligne Paradis pendant quelques centaines de mètres, pour la quitter rapidement en tournant à gauche dans le chemin de la Vallée, avec toujours à droite, un gros tas de bourre de coco au bord de la route. Tout en bas, le petit pont, avec la vieille cheminée pratiquement dans l'axe.  Toute la végétation est sèche et poussiéreuse. Quel changement depuis le sabotage du canal St-Etienne ! Je descends le chemin Badamier, je tourne dans la zone industrielle en faisant le détour à l'est pour revenir ensuite sur l'avenue principale, je passe l'abattoir, je monte vers la station service et je redescends à droite dans le fond de la ravine Mangatapa, je tourne à gauche sous le pont de la quatre-voies pour arriver sur l'ancienne route nationale 1 au niveau du Cap Rond (ancienne décharge réhabilitée).
Opération escargot des planteurs de cannes entre St-Louis et St-Pierre
Surprise : les autos se dirigeant vers St-Pierre sont à la queue le leu ... Je m'en donne à cœur joie en doublant toute une file, pour ensuite partir à droite vers Saline Balance (en passant au-dessus du nouveau petit talus !), je traverse l'ancienne station d'épuration, puis je monte sur la falaise vers la pointe du Diable. Peu de vagues, et personne dans l'eau ! Plusieurs pêcheurs sont à l'extrémité de la pointe, bien découverte aujourd'hui. Je continue, les autos, sur l'ancienne nationale, mais aussi sur la quatre-voies, avancent au ralenti .... Je vais apprendre ensuite qu'il s'agissait d'une "opération escargot" menée par des planteurs de cannes avec leurs tracteurs, mécontents de l'arrêt de la réception des cannes sur les plates-formes (toutes fermées aujourd'hui), suite à la grève à la centrale thermique du Gol, qui prive d'électricité l'usine sucrière. Les planteurs vont d'ailleurs aller à la sous-préfecture, et vont bloquer le carrefour avoisinant. Je vais aller jusqu'au carrefour Cadjee, puis descendre la rue de la Poudrière (les letchis sont à deux euros le kg chez Dijoux), je vais continuer le boulevard Hubert-Delisle en faisant un crochet par le petit boulevard de la Plage, où la petite sirène n'a toujours pas récupéré sa tête qu'un vandale a cassée ...


12 novembre 2004

Grands-Bois-les-hauts

Du front de mer, direction le rond-point "moulin à maïs", puis le rond-point "des canons", à droite au boulevard Luc Donat, passage devant le temple tamoul, toujours en travaux, puis retour par la rue Gandhi, à gauche dans l'allée du puits, avec passage devant le deuxième temple, puis la rue du Père Favron, la rue du docteur Vergès, la rue des "cousins Leblond", un détour par la boulangerie Manciet rue Victor Le Vigoureux, avec un arrêt pour dépanner des touristes retraités à la recherche des "belles maisons" de la rue ... Montée de la rue Babet, avec comme parfois, un coup de klaxon d'encouragement d'un automobiliste qui double dans le dernier "coup d' rein"  sous le pont de la déviation vers St-Joseph... A gauche à la rue Robinet de la Serve, Renault, la rue Youri Gagarine (les travaux ne sont toujours pas commencés). A droite à la rue Eugène Dayot, puis à la rue Théodore Thomas, avec quelques faux plats pour souffler, et c'est la rue Carou, la ligne Paradis, un petit bout de RN3 en descente, le rond-point de la Balance et la route vers Bassin Plat. Au passage, un coup d'oeil vers Géant, qui a dû retirer des présentoirs les fameuses savates deux doigts impies, mais le parking est toujours bien rempli. Un peu après au premier tournant, le bazardier propose des letchis à 4,50 euros le kg, mais de loin, le vert et jaune l'emporte sur le rouge ... Les radiers sont passés, je croise un tracteur et sa remorque remplie de cannes tronçonnées, la coupeuse est dans le secteur, mais elle doit être plus haut, sur le chemin Ringuin, car je ne la verrai pas. Les gros canons d'irrigations sont en contrebas, loin de la route, et donc pas de douche aujourd'hui. D'ailleurs le temps est couvert depuis ce matin, sans vent, ce qui est inhabituel. Les cannes replantées cette année sont toujours en beaux rangs bien alignés, et les feuilles cachent le sol désormais.
Le radier de la ravine des Roches
Je dépasse les Pépinières du Sud, à droite - avec des pancartes sur des prix promotionnels pour les multipliants, les anthuriums, etc. (je n'ai pas eu le temps de tout lire en passant) et j'arrive au radier de la ravine des Roches sans encombre. Les abords sont régulièrement nettoyés, cela se voit, mais sont immédiatement pollués aussitôt par le dépôt de sacs divers... A  droite, en bas, l'hôpital est bien visible.
Et la boue ...
Un peu avant la montée vers le chemin Boissy, la situation se gâte, pas de jets d'eau des asperseurs, mais plus insidieusement, l'eau d'irrigation, boueuse, coule sur la route, et bien entendu me "gomme" de bas en haut de taches de couleur ocre qui sont particulièrement difficiles à enlever, même avec une lessive dont la pub vous dit qu'elle détache à l'eau froide...
Les hauts de Grands-Bois
J'arrive au CD 29, après avoir franchi le petit pont à voie unique sur la ravine des Cafres et admirer une nouvelle piscine hors sol, en construction à droite avant le chemin Boissy. Je continue tout droit, par le chemin Grand-Père, puis je tourne à droite au chemin Bassin Chevrettes. Une immense remorque chargée de cannes est garée à gauche, calée par un galet. Je remarque que le début du chemin, élargi il y a moins d'un an, a déjà dû subir une réfection sur les côtés...  Le chemin serpente, longé de bananiers, de manguiers en fleurs, de vieux jacquiers chargés de fruits. Beaucoup d'oiseaux ce matin dans le coin : j'ai aperçu au moins trois cardinaux, des z'oiseaux blancs en pagaille, et voici la vieille citerne à gauche... Mais avant, un chien blanc aux taches ocres (cela me poursuit), va sauter autour me moi pendant quelques dizaines de mètres, avant de s'arrêter au niveau de l'auto du facteur, qui va subir ses assauts. C'est maintenant une succession de petites bosses avec vue sur mer, et côté montagne, une rangée de cocotiers dont les palmes sèchent ont été coupées et placées sur les andains, eux-mêmes recouverts par des lianes de chouchoux.
La route tourne brutalement à droite et c'est la descente rapide vers Grands-Bois, avec à droite un carreau de cannes avec de beaux pieds de maïs bien formés, en intercalaires, comme autrefois. Ensuite, le beau point de vue sur le lagon de Grands-Bois, avec à ses pieds, les ruines de l'ancienne usine sucrière, et à droite, la plate-forme de réception des cannes. Entre deux, la nationale, avec son cortège d'autos ... Au tournant juste au-dessus de l'ancienne piste d'envol (qui s'en souvient encore ?) je prends à droite le chemin du Milieu (indiqué en pointillés sur la carte IGN, mais goudronné).
Vers le chemin des Faisans
Une petite montée sèche, un petit vent du sud-ouest qui arrive, un "mur" de cinquante mètres et j'arrive au chemin des Faisans (en terre), qui suit une courbe de niveau et arrive à l'extrémité de la zone artisanale de la Ravine des Cafres, remarquable de loin, grâce à la présence d'un réémetteur !
Ravine des Cafres
Je descends à gauche, puis tourne après le mur avec l'odeur persistante de goudron, je passe par les rues du Coteau puis des Terrasses, la fin du CD 29. Traversée du rond-point sur la RN 2, descente vers le petit  pont sur la ravine des Cafres et le bassin Dix-Huit. Pause au pont du bassin Dix-Huit, pour boire au bidon. la vue est toujours splendide, et toujours  des pigeons, des tourterelles malgaches. La marée est haute et les vagues recouvrent les rochers dans la passe. Remontée vers Terre-Sainte. De nouveau une brise inhabituelle du sud-ouest. Des cartons dispersés sur le sol devant un container ouvert aux abords d'un endroit surtout fréquenté de nuit, à gauche. Voici l'hôpital, - avec toujours des grains de filaos et des giclées de gravillons sur la bande cyclable... 
La préparation du Dipavali
Au rond-point, je fais un détour par la rue Moy de Lacroix, bitumée récemment, la rue Auguste Langlois,  le radier de la rivière d'Abord, et la rue Dejean, où derrière les tentes du service culturel, les chars du Dipavali sont cachés pour recevoir les dernières décorations avant le défilé de ce soir sur le boulevard Hubert Delisle.

7 novembre 2004

Fête à la Ligne Paradis

Beaucoup de vent encore ce matin, je vais donc étudier un parcours digne des prévisionnistes du Vendée Globe ... Partir en montée en vent arrière pour redescendre en vent de face ... si possible.
Après une semaine consacrée à des travaux agricoles et à de petites sorties à vélo en ville de St-Pierre, je monte la rue Babet, déserte le dimanche pour rejoindre Renault, la rue Youri Gagarine (attention, sans doute à partir de demain, des travaux, car plusieurs panneaux, actuellement recouverts de sachets de plastique noir, ont été posés, annonçant des déviations vers la rue Eugène Dayot ou la rue "l'ANPE" ... Désolé, Patrick !
Remontée de la rue de la Salette, l'allée des Diamants, la rue Carou pour arriver au stop de la Ligne Paradis, balayée par un vent violent, heureusement venant du sud-est.
La fête à la Ligne Paradis
A côté du chemin de la Salette, le container servant de bar a désormais une terrasse carrelée ... L'école de la Ligne Paradis va sans doute avoir un préau, car une grande structure métallique s'élève au fond de la cour. A côté, sur la place de l'église, des animations se mettent en place : des structures sont en cours de gonflage, le marchand de barbe à papa s'active, la sono devant le podium va faire des essais, et je salue René-Paul qui est très occupé. Un poney est tout seul, amarré à un arbre. Les brancards d'une carriole dépassent derrière lui.
Le chemin Diagonal
Je continue vers le pont de la ravine Blanche et monte le chemin Diagonal. Le cirque de Cilaos est entièrement dégagé, et seule une petite bande nuageuse est visible bien au delà de la Plaine des Cafres, Le Morne de Langevin est visible également. Pas étonnant, avec ce vent ! Je passe le chemin Tranquille, le chemin terrain Richard, le radier du bras de Douane, le chemin Emmanuel Hoarau, qui serpente au milieu des champs de cannes coupées, je passe le radier de la ravine des Cabris, je monte le chemin Paul Legros. Tout au bout, en haut du chemin, sur le mur de clôture d'en face, de larges bandes blanches verticales ont été peintes récemment ... Le mur semble avoir été percuté ... Sans doute, un véhicule est allé tout droit ! A gauche, maintenant à la Ligne Cambrai, le vent semble tombé. A droite au chemin Moulin à Café, puis de nouveau à droite pour éviter le sens interdit. Le chemin Recherchant, puis le chemin Lenormand. Entre le radier de la ravine Trois Mares et la maison Lenormand, sur les pentes, un très beau champ de tomates, en fleurs, a remplacé un champ de cannes. L'auto brûlée est toujours là, bien arrosée par les asperseurs !
Le pont sur le bras de la Plaine
Voici le chemin Maurice Thorez en vue, et la descente vers le pont sur le bras de la Plaine. Le rond-point, personne encore sur le parking en-dessous, et voici de nouveau le vent qui souffle, venant cette fois-ci de la montagne... Je fais une pose au milieu du pont. Un couple à vélo, venant de la rive droite, va s'arrêter également. Je traverse complètement pour revenir sur la rive gauche. Je redescends le chemin Maurice Thorez le long de la grosse canalisation d'eau qui alimente la centrale hydroélectrique du Bras de la Plaine. A gauche de la route, des canalisations en fonte ont été positionnées.
Je tourne à gauche à la rue du Père Maître, comme pour remonter vers la Ravine des Cabris, je passe le pont sur la ravine des Trois Mares, puis je tourne à droite pour prendre le chemin Ste-Céline. Je passe le long du collège de la Ravine des Cabris, silencieux, et je continue à descendre le chemin Bancoul, en admirant les nombreux manguiers, déjà bien chargés... Je tourne à gauche au chemin canal Sabrap Bois d'Olives, qui vient d'avoir été élargi. Je prends tout de suite à droite au chemin Dumas, très étroit, mais typique du vieux Bois d'Olives d'autrefois, avec ses murs montés en pierres volcaniques, ses cours remplies d'arbres fruitiers, manguiers, jacquiers, et un beau pied de letchis, déjà bien rougis, à droite ! Voici la Ligne Paradis, et la circulation, les scooters qui pétaradent. Je tourne à droite peu après au chemin Balzamine pour retrouver la tranquillité. Tout en bas, le canal St-Etienne, avec toujours la pancarte rouillée "baignade interdite", et le chemin Vélia, qui a été goudronné récemment, mais dont le revêtement s'abîme très vite. Le flamboyant dans la cour du foyer Albert Barbot est déjà bien rouge, avec en arrière plan malheureusement des bâtiments aux nacos tous cassés...
Vers La Vallée
La chaussée bitumée  s'arrête, c'est la passerelle sur la ravine des Cabris. De nombreuses traces de deux roues sont visibles, et une pierre plate a été posée côté Est, évitant la "marche" habituelle à descendre. En face, au loin, les carcasses brillantes des autos empilées à la casse du chemin Badamier, au dessus de la coulée de tuf... Le canal St-Etienne serpente sous les arbres, entre les ordures et les cartons. A droite, la cheminée du domaine de La Vallée, jadis propriété de la famille Orré jusqu'en 1913, avec la maison enfouie dans le verdure, bâtie vers 1860, et inscrite à l'inventaire des monuments historiques. Et c'est le chemin Badamier, la descente vers le marché de gros, et peu après l'allée Mon Repos, des nids de béliers sont tombés sur la route, et le vent de face qui souffle de plus belle, je suis obligé de pédaler malgré la descente ... A gauche, après le chemin de Frédeline, la paille de canne a été roulée en galettes, et le champ de papayes, à droite, a triste mine, des feuilles pendent, d'autres sont comme desséchées par le souffle du vent.
L'allée Jacquot
J'arrive bientôt à l'embranchement du chemin empierré entre les cannes qui rejoint l'allée Jacquot, et qui semble plus à l'abri. Je descends vers le radier de la ravine Blanche, toujours haut lieu de concentration d'ordures diverses, je longe le terrain de paint-ball, plusieurs autos sont garées, et des détonations retentissent. En face, sur l'allée Jacquot, un panneau "accès interdit". C'est l'ancien chemin qui allait vers le rond point MacDo, et qui est aux mains des aménageurs de la zac Canabady. Je vais donc à droite pour descendre l'allée Jacquot. Pas un  cheval visible sur le manège du centre équestre, j'arrive au long  radier en diagonale de la ravine Blanche, un canapé est installé sous le pont ! J'arrive au rond-point Cadjee, je descends l'allée de la Poudrière et je regagne le front de mer, non sans avoir fait un détour par la boulangerie Manciet. Joël en sort, les bras chargés...


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