De Bois d'Olives à la mer par les chemins de terre

Toujours le canal de la Sabrap de Bois d'Olives
Départ classique vers la Ligne Paradis, par la rue Auguste Babet en tournant à gauche juste après les Services techniques pour longer Renault. Traversée de la RN3, avec toujours beaucoup de circulation. Montée à travers Basse-Terre par la rue Youri Gagarine puis le chemin de la Salette pour rejoindre la Ligne Paradis juste avant le pont sur la quatre-voies. Suivre la Ligne Paradis vers l'ouest. Je fais d'abord un crochet par l'ancien radier de la ravine Concession (les riverains ont maintenant une vie plus calme), tourner à droite au chemin Boulaki puis à gauche. On arrive au chemin de la Sabrap de Bois d'Olives, qui est dénommé à cette endroit "allée des lilas", qui devient ensuite " allée Angéla Davis .... le chemin devient empierré, se transforme en sentier - attention, il faut passer au-dessus d'un tuyau d'irrigation qui est peu visible (il sert à protéger une conduite en pvc qui passe là, au-dessus du sol) et peu après, deux bandes bétonnées en pente, nous voilà arrivant près du lit de la ravine Blanche, le tuyau de la Sabrap traverse la ravine, mais il faut redescendre un chemin de terre très raviné, pour arriver près d'une auto-école, puis du pont.
Des travaux autour du pont de la ravine Blanche ?
Un géomètre est justement ici avec ses instruments pour faire un plan du secteur du pont. Un aménagement à venir ? Il faudrait interroger l'UTR de St-Louis. Je continue vers l'Ouest sur la Ligne Paradis, que je cherche à quitter rapidement, en haut de la petite côte, pour aller à droite dans le chemin de terre - mais avec du gazon au milieu, Alain Mussard (le panneau est visible dans l'autre sens). Pas loin à gauche, un chien sort du renfoncement d'un portail et se précipite vers moi en aboyant. Ce n'est pas la première fois, mais assez souvent, je n'entends ses aboiements que par derrière le portail ... Heureusement, le "Couché" que je lui lance semble le calmer ! Tourner à gauche, c'est de nouveau le canal de la Sabrap de Bois d'Olives, que je vais suivre en traversant notamment le chemin Emmanuel Hoareau, et je tourne à gauche juste après un beau grand mur en moellons "à la créole", c'est le chemin Baillif qui va ensuite longer un terrain de basket et une aire aménagée, qui donne directement sur la Ligne Paradis.
Le long du canal Saint-Etienne
En face, c'est le chemin Badamier, que je vais descendre, en tournant à droite à l'allée des jujubes, pour redescendre ensuite dans le chemin de la Vallée, et arriver au petit pont sur le canal Saint-Etienne. Retour à gauche vers le chemin Badamier, le sentier avait été défoncé par des travaux signalés précédemment, le tas de terre se tasse enfin à la suite des passages répétés, et il semblerait qu'on est venu mettre un filet de orange de protection sur le côté du canal ... A la diagonale de la vieille cheminée du domaine de La Vallée, un vieil hommes coupe des herbes, qu'il met dans une sorte de bertel faite en goni. Il me raconte qu'il a bien connu le temps où l'eau coulait dans le canal, qu'on bénéficiait alors presque gratuitement de l'eau venue du bras de la Plaine, en respectant les horaires de prise et qu'à cette époque, tout poussait mieux que maintenant avec l'irrigation par aspersion ... Il y avait alors du travail pour tout le monde, et il se rappelle le nettoyage du canal, plusieurs fois par an, qui occupait des dizaines de travailleurs. Il se souvient de tous ceux qui, habitant plus haut que le canal, venaient remplir des tonneaux d'eau avec des carrioles pour pouvoir arroser leurs cultures. Je le quitte à regret, retrouve le chemin Badamier, redescend vers la zone industrielle n°3. A l'approche du Marché de gros, juste avant la courbe, un chemin de terre monte à droite, entre des maisons. Je le prends et arrive rapidement sur une hauteur. C'est une zone herbeuse sèche, couverte d'acacias, avec des chocas.
Un cimetière de voitures ...
La vue vers l'entrée du cirque de Cilaos est splendide, la cheminée du domaine de La Vallée est bien visible au loin, et ici, pas de poteaux électriques ni de fils pour gâcher la photo, seuls des mats de chocas, bien fleuris, sont en premier plan ! Le seul hic, et il est de taille, c'est que la zone est un véritable cimetière de voitures, de camions, des carcasses souvent rouillées et qui semblent être là depuis longtemps, mais aussi des modèles plus "récents" ... entre autres détritus.  J'arrive à un croisement. Tout droit, le chemin redescend et se dirige vers le lit de la ravine des Cabris et une zone plantée en cannes. je tourne à gauche, vers le sud, pour suivre le plateau. Toujours des carcasses sont visibles, entre les mats de chocas ... Maintenant, nous longeons des cannes, à droite. Une allée descend en biais à gauche vers les bâtiments de la ZI 3. Je continue tout droit, le chemin remonte, nous entrons dans une zone plus boisée, avec des faux poivriers dont les baies roses tapissent le sol. C'est maintenant de nouveau une descente, le chemin est alors comme pavé de petites pierres, placées régulièrement. J'arrive maintenant sur le tuf, il n'y a pratiquement pas de terre dessus. On entend déjà le bruit des autos sur la quatre-voies. Je tourne à droite pour revenir vers la ravine des Cabris. Il y a un chantier juste au-dessus. Je passe à gauche sous le pont, puis remonte à droite sur l'ancienne route nationale 1.
Vers la voie de chemin de fer
Je dépasse la route vers la déchetterie, pour tourner à gauche à l'allée de la Mer. Le chemin d'abord goudronné, devient rapidement empierré, mais bien meilleur et surtout plus large qu'il y a une dizaine d'années. Je m'arrête un instant à gauche pour saluer M. Alix, qui fait de si bonnes tranches de papayes et de pamplemousses confits, sans oublier ses achards de papayes, ti'jaque, mangue-citron, chouchoux, rougail pistaches, et j'en passe ... J'approche de la grand bâtiment de la déchetterie, construit juste à côté de la chapelle tamoule. Le chemin qui autrefois allait jusqu'au bord de mer s'arrête brutalement contre la clôture, qu'il faut longer par l'ouest, puis le sud, mais à pied, vélo à la main, entre les gros galets ! Je retrouve le chemin carrossable à l'entrée de la déchetterie, à l'Est. Ensuite, c'est un trajet déjà connu, la route vers la mer entre la déchetterie et la station d'épuration (qui ne sent rien du tout, en comparaison avec la précédente à Saline Balance !). Le vent de St-Pierre rentre... Je retrouve à gauche la voie de chemin de fer, le premier pont, la zone couverte de bagasse, Hortigreen est en vue, avec ses tapis d'herbes vertes qui surgissent au milieu des galets. Le deuxième pont - toujours bloqué par des gros galets -, et l'arrivée à l'ancienne décharge réhabilitée.
Le portail de l'ancienne décharge est maintenant ouvert !
Cette-fois, je ne fais pas le tour par le bord de mer, par le Cap Rond, mais je vais tout droit, en montant au milieu de la butte. L'herbe commence vraiment à pousser, surtout à l'ouest de la butte. Sur le plateau, je me prends une bonne "farine" issue des asperseurs. Le portail vers l'ancienne route nationale 1 est maintenant ouvert, mais je dois encore envoyer quelques "Couché" bien sentis aux trois ou quatre chiens qui montent la garde dans le secteur. Heureusement, la meute hurlante est derrière le grillage ... La RN 1 est retrouvée, et au niveau de la pointe du Diable, je reprends la voie de chemin de fer, je passe devant les oratoires, je suis la balustrade en bord de mer, les ouvriers sont toujours là, l'un à la débroussailleuse, un autre repiquant des boutures, un autre plus loin ratissant l'allée, pour en faire un site idéal pour la promenade. Je traverse le parking, reprends le petit pont sur la ravine Blanche pour revenir enfin sur le front de mer.

Et n'oubliez pas : samedi 19 juin, en matinée, grande fête à l'école Jean-Jaurès, rue Père Favron. Un spectacle et de nombreux stands de jeux. Aussi, j'allais oublier, inutile d'acheter avant des achards et des gâteaux (entre autres), il y en aura de super bons sur place ...