Bassin PLat Grands-Bois sou la pluie !

Du front de mer, montée par la rue Auguste Babet depuis le Hangar Ker/Véguen (bâtiment des TAAF), jusqu'en haut, puis la rue Joseph Lambriquet, et la RN 3. Beaucoup d'embouteillages en face, depuis le rond-point des Casernes jusqu'au nouveau rond-point de la balance, les autos sont l'une derrière l'autre, et pourtant, il est presque 9 heures ! A droite, les travaux du prolongement de la rue Babet n'en finissent pas ... Le parking du Centre commercial est goudronné, et on doit s'affairer désormais à l'intérieur.

Vers Bassin Plat
Le chemin de Bassin Plat a été bien élargi en son début. Passé le premier radier, la plate-forme bétonnée reçoit les tréteaux d'un bazardier de légumes. Je ne vais pas prendre à gauche le chemin Pinguin  -je me méfie des arrosages du chemin Pinguin- et je continue le chemin de Bassin Plat tout droit. J'admire les touffes de vétiver entre les cannes coupées, le long du chemin qui remonte, à gauche, vers le chemin Pinguin. Je dépasse les Pépinières du Sud, à droite - journées portes ouvertes samedi et dimanche - et j'arrive au radier de la ravine des Roches sans encombre. Une équipe du service Environnement de la commune est là, qui nettoie et débroussaille. Merci aux deux préposés aux débroussailleuses, qui vont arrêter leur machine à mon passage (j'ai encore en souvenir la volée de gravillons reçue dans les mollets par une équipe de la DDE, lors de la montée du Petit Serré). Tout de suite à droite après le radier, je note que les grands chardons qui prospéraient joyeusement entre les rangées de repousses de cannes nouvellement plantées ont maintenant triste mine, ils ont du être enfin traités, mais malheureusement ils ont eu le temps de fleurir avant !

Singing in the rain ... Sortez couvert !
Mais deux cents mètres plus loin, j'aperçois la grosse bobine orange sur laquelle sont enroulés les tuyaux d'irrigation, et encore aujourd'hui, le canon, cette-fois-ci placé au sud de la route, l'arrose néanmoins copieusement tous les 45 secondes, le temps d'arroser le côté au nord de la route ! Et aujourd'hui, il n'y a pas de vent ! Comme le dit la pub, quand vous prenez le chemin de Bassin Plat vers la Ravine des Cafres, à pied, en vélo ou en moto, sortez couvert ... Et même si vous vous dépêchez de passer entre deux averses, vous allez devoir affronter les eaux de ruissellement sur une cinquantaine de mètres et gare à vous si une auto passe à ce moment là ! J'en suis quitte pour un bon "gommage la bou" du short, du maillot et du sac à dos...

Les hauts de Grands-Bois
J'arrive tout de même au CD 26, après avoir franchi le petit pont à voie unique sur la ravine des Cafres et admiré au coin de la rue juste après, à droite, les cabris, le cheval et un gros bœuf dans leur parc. Je continue tout droit, par le chemin Grand-Père, puis je tourne à droite au chemin Bassin Chevrettes. Aujourd'hui, je vais tourner à droite dans le chemin (non pancarté, est-ce le chemin du Milieu, que l'on retrouve plus bas ?) qui descend en biais, entre les cannes. Je vais être tout de suite obligé de m'arrêter et de me mettre en lisière de champ pour laisser passer un tracteur et son énorme remorque. Ce chemin est assez étroit et surtout, le bitume en est très dégradé dans de nombreux endroits. Attention aux coulées de pierres venant de champs en amont ! J'arrive à un embranchement en patte d'oie, je tourne à droite en biais dans un chemin de terre non pancarté (est-ce déjà le chemin des Faisans ?), qui suit approximativement la courbe de niveau, plein ouest. Peu après, je ne vais pas tourner à gauche pour redescendre sur Grands-Bois, au niveau de l'ancienne piste d'atterrissage, mais je continue tout droit, pour arriver à l'extrémité de la zone artisanale de la Ravine des Cafres.
Ravine des Cafres
Je descends à gauche, puis tourne après le mur (toujours l'odeur persistante de goudron !), je passe par les rues du Coteau puis des Terrasses, la fin du CD 29. Traversée du rond-point sur la RN 2, descente vers le petit  pont sur la ravine des Cafres et le bassin Dix-Huit. Arrêt au pont du bassin Dix-Huit, la vue est toujours splendide, mais pas de paille-en-queue..., que des pigeons, et toujours une odeur tenace de pourriture monte de la ravine. Tout en bas, le vieux matelas déjà signalé est toujours là, à l'aplomb du pont, côté St-Pierre, vers l'aval. Remontée vers Terre-Sainte. Voici l'hôpital, - avec toujours des grains de filaos sur la bande cyclable...  Au rond-point de la croix de jubilé, un détour à droite par le chemin de l'Asile, puis le chemin Pavé, pour revenir sur la RN 2 au niveau de l'église de Terre-Sainte, et se laisser conduire presque en roue libre jusqu'au front de mer par le radier de la rivière d'Abord.

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