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Balades à vélo à la Réunion
27 septembre 2004

Le bras de la Plaine coule en boue !

Montée sur Basse-Terre par la rue Auguste Babet, puis je traverse la RN3 pour suivre la rue Youri Gagarine, le chemin de la Salette, l'allée des diamants, la rue Carou. Au stop, je tourne à gauche pour prendre la Ligne Paradis vers l'ouest.
Les panneaux sur la ligne Paradis
Aujourd'hui, je vais regarder tout spécialement les panneaux de limitation de vitesse : non pas que j'ai peur de dépasser la vitesse indiquée avec mon vélo, mais pour comprendre .... Donc, au niveau de la Saphir, un premier panneau de limitation à 50, ensuite, au niveau de la ravine Concession, un panneau de rappel de limitation à 50, ensuite, en face de la station service, un panneau de limitation à 30, plus petit, et placé très haut sur le côté, puis plus rien jusqu'au pont de la ravine Blanche, où se trouve le panneau de fin d'agglomération de Ligne Paradis, et enfin, le fameux panneau déjà signalé de fin de limitation à 50 .... Si je lis bien, donc, depuis la station jusqu'au pont sur la ravine Blanche, c'est du 30 maxi ... et ensuite du 90, puisque c'est la fin de l'agglomération, mais avec toute cette forêt de panneaux, c'est 30, 50 ou 90 ? Le mieux encore, c'est aller à vélo ....
Après la ravine Blanche, je tourne à droite pour monter le chemin Diagonal. Les deux bannières d'un marchand de voitures d'occasion flottent au vent, masquant désormais la perspective sur l'entrée du cirque de Cilaos ... Vers le chemin Bordier, les feuilles des cannes fouettent toujours mon casque lorsque je suis la ligne blanche en bordure de chaussée, elles sont penchées et empiètent largement sur la chaussée. Je continue par le chemin Paul Legros, la Ligne Cambrai et le chemin Moulin à Café. Au sens interdit, à droite, le chemin a été bitumé récemment, mais le revêtement ne colle plus aux roues ! Un jeune en scooter, tête nue,  arrive en face à vive allure, freine à mort pour remonter vers le Moulin à Café, laissant une belle marque sur le bitume... Je passe la vieille cheminée au-dessus du Moulin et je tourne à gauche au chemin Recherchant (la Ligne des Bambous). Je tourne peu après à droite au chemin Lenormand. Tout autour du radier de la ravine des Trois Mares, les champs ont été retournés, en amont. En aval, les cannes coupées laissent maintenant apercevoir la cheminée de l'ancienne usine sucrière de Mahavel, près de l'usine hydroélectrique. La vieille auto à droite, une épave depuis plusieurs mois, est maintenant brûlée ...
Avant de redescendre, je vais monter un peu le chemin Maurice Thorez, et tourner à gauche au chemin St-Augustin, qui va vers le nord, en impasse, en se rapprochant du bras de la Plaine. Plusieurs belles maisons y sont en construction (avec les permis affichés !). Je fais de mi-tour, je longe un superbe verger de vieux manguiers, à droite, et tourne maintenant au chemin Morel, lui aussi en impasse, qui mène à un petit plateau qui domine le bras de la Plaine, dans le prolongement de la maison Lenormand. On vient de poser des câbles électriques le long de la grosse canalisation d'eau, qui vient de Dassy, en traversant par deux fois la route.
Le pont sur le bras de la Plaine
Je descends le chemin Maurice Thorez, le CD 26, et je traverse le pont sur le bras de la Plaine. En bas, le débit de l'eau est plus fort que ces dernières semaines. En redescendant de l'autre côté, j'admire les plantations de haricots entre les rangs de maïs, d'oignons verts. Au carrefour avec le chemin de l'Equerre, trois parcelles de haricots verts, mais à des stades différents, en aval, on voit de la route les haricots bien formés, et en amont, ils viennent de sortir de terre ... Toujours de la peinture verte sur la chaussée, ce sont les marques d'un accident, des autos sans doute, mais attention à ne pas suivre les pointillés tracés, ils vous mèneront dans le décor ... pas très loin devant la chute d'eau de la centrale.
Le bras de Cilaos coule fort, en boue !
Je quitte maintenant le bras de la Plaine pour arriver du côté du bras de Cilaos. La vue sur le cirque de Cilaos est déjà brouillée par des nuages. Surprise, le lit du bras de Cilaos, qui était parfois à sec, et vu d'en haut, de couleur crème, est rempli ce matin d'une eau boueuse !
e repars vers Pierrefonds, en passant le pont métallique sur le bras de la Plaine (les joints s'en vont toujours !). Ici, le bras de la Plaine a grossi, ayant récupéré entre temps l'eau turbinée de la centrale, mais coule limpide !  Je passe devant le pas de tir des Archers de St-Pierre, vide. Les trois vieilles cheminées veillent toujours sur la falaise curieusement érodée. Je commence à descendre vers Pierrefonds, mais aujourd'hui,  je tourne à gauche au chemin Dexport.
Vers La Vallée
Le chemin Dexport a été rechargé depuis peu en gravier, mais bien compacté.  A gauche, encore une grande fosse, à moitié remplie de grosses roches, avec un engin à côté. Beaucoup de cannes n'ont pas été encore coupées dans ce secteur. A droite, j'aperçois les bâtiments du 2è RPIMA qui dépassent. Bientôt, on arrive dans une zone plus basse, boueuse, où l'eau ruisselle malgré un petit canal creusé pour rejeter l'eau vers le champ côté montagne. J'arrive tout au bout : je tourne à gauche pour remonter vers La Vallée. Je remonte donc vers le nord-est, en ayant plusieurs passages dans les pailles de cannes fanées sur le chemin : attention aux glissades !  Je retrouve la grande prairie artificielle, bien verte, et à droite, le chemin qui fait un angle droit à son extrémité. Je ne vais pas remonter vers le chemin Vélia et le Foyer Albert Barbot, mais je tourne à droite aux grands poteaux électriques, pour aller vers le sud-est et longer le domaine de La Vallée, et tourner de nouveau à droite pour descendre vers la quatre-voies. Sous le pont de la quatre-voies, dans le lit de la ravine des Cabris, la grosse cuisinière quatre feux abandonnée, pour la prochaine crue, a été déjà visitée par des récupérateurs, les brûleurs ont disparu ! J'arrive au radier sur l'ancienne route nationale 1, que je remonte, vers St-Pierre. Je passe devant la zone d'activités.  A hauteur de l'ancienne station d'épuration, je quitte la nationale pour aller directement vers la falaise de la pointe du Diable. Un temps calme, ce matin, et une dizaine de surfeurs sur la plage avant la pointe du Diable ! Je vais vers les oratoires. Je m'arrête un instant pour laisser tourner l'asperseur.
Le nouveau front de mer
Je suis le chemin jusqu'au parking de la grande surface, pour passer une dernière fois sur le pont du chemin de fer, sur la ravine Blanche, pour retrouver le front de mer. Il commence à prendre forme, je fais le petit crochet par le nouveau parking qui va à Planche Alizés. De belles fascines, en bois de goyavier remplacent le mur en béton, les monticules de terre et les plantations donnent une nouvelle impression, mais au premier cyclone, faudra-t-il tout recommencer  ?


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