Par le radier du Ouaki ...

Un temps gris encore, mais ensoleillé dans le cirque de Cilaos, on voyait en début de matinée le col du Taïbit, et le Gros Morne... Montée sur Basse-Terre par la rue Auguste Babet, la rue Youri Gagarine, et la rue Eugène Dayot, la rue Théodore Thomas. Je reprends le même parcours qu'hier dimanche jusqu'au radier au Ouaki.

Le pont sur le bras de la Plaine
En redescendant du pont sur le bras de la Plaine, j'admire toujours les plantations de chaque côté de la route, surtout dans les parcelles juste avant le chemin de l'Équerre : des lignes de haricots verts, à droite, des lianes de citrouille, du maïs, à gauche un peu plus bas.
Le bras de Cilaos n'est plus à sec aujourd'hui !
Je quitte maintenant le bras de la Plaine pour arriver du côté du bras de Cilaos.  Et de nouveau surprise, alors qu'il était à sec, sans une goutte d'eau hier, une belle bande brillante est visible ce matin, le voilà qui coule de nouveau ! Sans être en crue cyclonique, le débit semble à peu près le même que celui du bras de la Plaine. Le tas d'ordures signalé est toujours présent. Aujourd'hui, le  vieux canapé qui barrait l'entrée du chemin vers la carrière hier, a été repoussé à gauche du chemin !
Les rampes du Ouaki
Je passe devant le gros bloc tombé au pied de la falaise, il a été recouvert d'une déclaration peinte en rouge en grosses lettres bâtons "A la vie mon tichou" .... Je monte les rampes. A mi-hauteur, à gauche, c'est la canalisation des Aloès, qui amenait l'eau à St-Louis le long de la route nationale il y a encore une vingtaine d'années. Grâce à un débroussaillage, une plaque gravée est  visible "Romain Fontaine - conducteur de travaux". Il est dommage qu'aucune date ne figure.
Voici La Rivière-St-Louis, je tourne à droite pour remonter la rue Albert Schweitzer, puis la RN 5, pour tourner à gauche vers la route Hubert-Delisle.
La route Hubert-Delisle
Passé les quelques virages et la montée - rude sur la dernière centaine de mètres - (à noter le "chemin du grand détour" en face !), voici arriver un moment agréable au frais (on est à l'altitude de 300 mètres), sur un chemin peu fréquenté, verdoyant, avec une vision à perte de vue vers l'ouest au delà de l'Etang-Salé, avec au détour des virages, sur des plans différents, le clocher de l'église de la Rivière, et à sa gauche, celui de l'église de st-Louis, l'usine du Gol ...             
La Rivière-St-Louis
Une petite descente vers chaque radier, une petite remontée ensuite, d'abord pour la ravine des Fiages (à gauche, on vend des "poulets rouges"). Bientôt, à gauche, on surplombe deux toitures entièrement recouvertes de pots de cactus ! C'est maintenant la bibliothèque de la Rivière, installée dans une vieille case créole - mais quelle tristesse, plusieurs planches de la façade, sur la gauche, sont cassées ... Une remontée, voici la ravine Cancrelats qui annonce maintenant le collège du Ruisseau. La route redescend vers le radier de la ravine Evelyne, mais je tourne à gauche avant, dans le tournant, dans la rue Mgr de Beaumont, puis à droite, un peu plus bas, dans la rue Idelphonse Caro. Nous voici dans la Rivière-St-Louis profonde, un petit coin qui garde précieusement sa "ruralité", avec ses petites maisons nichées dans de grandes cours plantées d'essences qui deviennent de plus en plus rares... A droite dans le chemin Bellecombe, et on arrive à un T. A droite, un chemin bétonné qui monte, c'est le chemin Concession (pancarte). A gauche, aucune pancarte, c'est le chemin Larée, qui descend jusqu'à Plateau Goyaves.
A noter le grand panneau installé par la municipalité, sur la gauche (il est tourné vers ceux qui montent) :  amélioration du cadre de vie, prochainement création d'un terrain de football, d'une piste de VTT et ... d'un cimetière.
La plate-forme de Bois de Nèfles Cocos
Voici Plateau Goyaves : je me dirige maintenant vers le rond-point de la RN 5, à Bois de Nèfles Cocos, et j'en profite pour faire un détour à la balance, la dernière de l'île à recevoir les charrettes bœufs. Pas de chance, elle est déserte. Un cachalot attend pourtant sous le portique, les deux palans à côté prêts à fonctionner. Je continue l'allée vers la rue François de Mahy, prend la rue Léonus Bénard, puis la rue Verte, bien embouteillée, et ce, depuis l'ancien château d'eau ! Malheureusement, comme toujours, il est difficile à un vélo de passer, bien qu'il y ait largement la place si les conducteurs avaient la bonne idée de rester à droite. La route nationale "rue principale" est traversée, voici le rond-point de la sortie, et la quatre-voies. Une rapide prise de cadre pour soulever le vélo par-dessus la rambarde de sécurité juste avant la glissière en béton, je pédale sur le pont en sécurité, avec en plus, la vision de la rivière, à travers la balustrade.

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