Comment éviter la traversée de Grands-Bois

Du front de mer, montée par la rue Luc Lorion, un détour à gauche par la rue des Bons-Enfants et la rue père Favron pour saluer Noël. Je remonte la rue de la Cayenne puis je tourne à droite à la rue Marius et Ary Leblond.
Passage obligé à la boulangerie Manciet
Je continue vers l'est l'ancienne "route nationale" pour redescendre par la rue Victor Le Vigoureux où je vais m'arrêter un instant à la boulangerie Manciet, où l'on fait du si bon pain, que des Dionysiens nous envient ... A la boulangerie Manciet, vous trouverez des pains avec toute une gamme de céréales diverses, qui tiennent au corps et vous permettent de pédaler des kilomètres, sans fringale, de la baguette Label Rouge, du pain Terron, du pain Triple Alliance, du pain Volcan, de la flûte aux graines, du pain noix-noisettes, du pain de campagne, du pain au levain et bien d'autres... Je reprends la rue des Bons Enfants pour remonter dans la rue Luc Lorion, jusqu'au carrefour MacDo qu'il faut franchir en vitesse, pour retrouver le chemin de la Salette et l'allée de la Cheminée qui vont longer la quatre-voies. Je tourne à droite à la rue Youri Gagarine, qui va me conduire à la RN 3, en face de Renault.
Les savates de Renault
Beaucoup de bruit chez Renault, avec un nouveau jeu pour attirer les clients, la "clé" a fait son temps, maintenant Renault offre des savates deux doigts... Clin d'œil volontaire des publicitaires ? On ne pouvait pas mieux faire, chez un vendeur d'autos, pour la promotion de la marche à pied !
Je remonte la RN3 pour arriver au nouveau rond-point de la balance des Casernes. Une file ininterrompue d'autos descend vers le centre ville. Pas de queue de tracteurs à la plate-forme, la circulation est fluide. Le nouveau centre commercial prend de l'ampleur, les parkings extérieurs sont en cours de réalisation.
Vers Bassin Plat
Le chemin de Bassin Plat a été bien élargi en son début. Passé le premier radier, la plate-forme bétonnée reçoit les tréteaux d'un bazardier de légumes. Je ne vais pas prendre à gauche le chemin Pinguin  -je me méfie des arrosages du chemin Pinguin- et je continue le chemin de Bassin Plat tout droit. L'arrosage plus en amont fonctionne, et de l'eau ruisselle sur la route, je suis d'ailleurs bien éclaboussé par une auto qui vient d'en face. Mais ce n'est pas fini, dans un virage plus loin, l'énorme canon est placé à moins de cinq mètres au nord de la route et le jet puissant se dirige vers le sud, donc par-dessus de la route ! Il faut donc traverser un rideau de pluie, une véritable cataracte qui vient du ciel, sans parler des flaques sur une bonne cinquantaine de mètres. J'arrive au radier de la ravine des Roches - haut lieu d'ordures et bric à brac divers d'habitude - aujourd'hui trois sacs de plastique noirs, l'un d'eux est éventré et laisse entrevoir des feuilles mortes. J'arrive bientôt au CD 26, après avoir franchi le petit pont à voie unique sur la ravine des Cafres et admiré au coin de la rue juste après, à droite, les cabris, le cheval et un gros bœuf dans leur parc. Je descends le CD 26 et je tourne à la zone artisanale. Un beau bâtiment est en construction, à droite, un atelier de boucherie-charcuterie.
Le chemin des Faisans
Aujourd'hui, au lieu de prendre le virage à droite qui redescend directement vers le rond-point sur la RN 2, je continue tout droit en face, par un chemin de terre, le chemin des Faisans. J'avais déjà aperçu ce chemin depuis longtemps, et c'est Patrick (merci) qui m'a indiqué qu'il "retombait" dans le chemin du Milieu. Ce chemin serpente en montant entre les cannes. Il est bien entretenu, sableux en surface, mais dur par-dessous, avec quelques gros graviers. Au bout que quelques centaines de mètres, une fourche : la voie montante, à gauche, permet de rejoindre le chemin Bassin Chevrettes. Je descends à droite, sur une route bitumée, c'est le chemin du Milieu, qui descend vers l'usine de Grands-Bois, en rejoignant le trajet habituel, au-dessus de l'ancienne piste d'envol. Je vais ensuite faire un détour jusqu'à l'ancienne usine, où sont installés les locaux de la SHB, qui fabrique des menuiseries aluminium.
Éviter la route nationale à Grands-Bois
Je reviens vers l'ouest ... La chaussée a été retapée avant le début de la campagne, et les craquelures - genre désert du Sahel - ont disparu, mais cette route est toujours un coupe-gorge pour les cyclistes, avec par endroits,  un terre plein central qui rétrécit la chaussée, interdisant de pouvoir doubler les vélos ...
En sens inverse, il est donc possible d'éviter la traversée de Grands-Bois par la nationale, dans le sens Est/Ouest, en empruntant le chemin Parc Cabris, la plate-forme de réception des cannes, le chemin du Milieu, puis le chemin des Faisans, la zone artisanale, une petite portion de CD 26, puis le rond-point, l'ancienne nationale et le bassin Dix-Huit... Je remonte vers la sortie ouest de Grands-Bois, je fais un crochet à gauche pour saluer et encourager Rock. J'arrive au rond-point, et je tourne à gauche pour prendre l'ancienne nationale et descendre vers le bassin Dix-Huit. Arrêt au pont du bassin Dix-Huit, la vue est toujours splendide, mais pas de paille-en-queue..., que des pigeons, et une odeur tenace de pourriture monte de la ravine. Rien de visible en décomposition, tout en bas, le vieux matelas déjà signalé est toujours là, à l'aplomb du pont, côté St-Pierre, vers l'aval. Remontée vers Terre-Sainte. Voici l'hôpital, - avec toujours des grains de filaos sur la bande cyclable...
La rue des Bons-Enfants
Je remonte la rue Babet pour emprunter la rue des Bons-Enfants. Les travaux avancent, mais que de finitions à réaliser, je remarque que certaines bouches d'eau dépassent des pavés. Je continue jusqu'à la rue Victor Le Vigoureux, parmi les galets, les tas de sable ... pour revenir au front de mer.

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