Canal St-Etienne et Pointe du Diable

Du front de mer, montée par la rue Auguste Babet, désormais en partie en sens unique, puis la rue Youri Gagarine, puis à droite par la rue Eugène Dayot qui serpente dans Basse-Terre, à droite à la rue Théodore Thomas (deux chiens en liberté vont me poursuivre, que leur propriétaire ne réussit pas à rappeler !), et c'est le stop de la Ligne Paradis. A gauche, passage sous le pont de la quatre-voies, devant le Cirad et la Maison de l'agriculture, et je continue la Ligne Paradis jusqu'au chemin Palma que que vais descendre.  La grosse pluie de lundi soir dernier a entraîné des coulées de terre sur le bas du chemin Palma, récemment rebitumé ...Tout en bas, la route s'arrête, c'est le canal St-Etienne.
Le long du canal St-Etienne
Je continue le chemin dans les herbes, avec à gauche, toujours la vieille carcasse d'auto, et je traverse la passerelle sur la ravine des Cabris.. Je suis maintenant sur le chemin Vélia, qui longe le foyer Albert Barbot, et qui vient d'être goudronné. Heureusement que l'on a placé un genre de borne (un cageot ?) à son extrémité, car le goudron s'arrête net au pied de la ravine des Cabris, et de nuit, celui qui viendrait en auto un peu vite, sans connaître le coin, serait surpris ...  Je tourne à gauche en épingle à cheveux dans le chemin de terre entre les cannes.
La Vallée
On traverse alors le canal qui, lui, continue en faisant une grande courbe vers le sud-ouest, jusqu'au bras de la Plaine. Le beau pied de tamarin de l'Inde, juste au-dessus de la pancarte rouillée "baignade interdite", est rempli de nids de béliers, avec leur ouverture caractéristique vers le bas. Je suis le chemin de terre, toujours bordé à gauche d'une belle haie d'embrevates, ici aussi, les dernières fortes pluies (les seules depuis début août) ont largement raviné le chemin et je dois passer d'un bord à l'autre, entre les ornières ...  je continue en tournant à gauche au niveau des poteaux électriques. Le chemin tourne ensuite obligatoirement à droite, car une chaîne, dans des morceaux de tuyau d'arrosage, barre le passage tout droit ... Pas de rencontre de charrette boeuf aujourd'hui ! A droite, à côté du premier groupe de maisons, une énorme remorque déjà chargée attend le tracteur qui l'amènera à la balance. Je dois soigneusement éviter les bas-fonds, qui sont encore remplis d'eau, et suivre la touffe d'herbe, au milieu, qui est un peu plus en hauteur. Peu après, un champ coupé, et de belles cannes soigneusement rangées en petits tas perpendiculairement au chemin vont sans doute être chargées bientôt. Un vieux  jacquier, avec de gros jaques accrochés le long du tronc, le long d'un andain, abrite de son feuillage un vieil homme assis à son pied. Maintenant, je traverse les prairies artificielles, je vais bientôt arriver à la quatre-voies.
Le radier de la ravine des Cabris
Je suis à gauche la route goudronnée qui longe la quatre-voies et la rangée de cocotiers ... J'arrive au confluent de la ravine des Trois Mares et de la ravine des Cabris. Quelques mètres plus bas, c'est la route qui passe sous le pont de la quatre-voies, le long de la ravine. Je tourne à gauche pour remonter sur la rive gauche en passant par l'ancienne route nationale.  Je passe le Cap Rond. L'herbe devient bien visible ! Je vais faire une centaine de mètres sur la nationale pour tourner à droite à Saline Balance, je traverse maintenant l'ancienne station d'épuration, Je longe par le sud la zone de dressage de chiens, puis j'arrive sur la coulée de tuf. Aujourd'hui, juste une petite brise de sud-est, pas un seul mouton sur la mer, peu de vagues, un seul surfeur à l'eau, du côté de la Petite Baie, et la zone recouverte par les algues est visible.  Je continue vers la voie du chemin de fer. Un gros tas de terre végétale a été déposée à proximité des oratoires, un employé des Espaces Verts est occupé à planter dans les parterres devant la chapelle, je continue à longer la côte, (un second tas de terre au petit parking en bas de la DDE). Je vais doubler ensuite deux groupes de militaires en ligne indienne, à pied, la figure peinte et lourdement chargés, avant de rejoindre le front de mer.

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