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Balades à vélo à la Réunion
12 juillet 2004

Ouverture de la ca:mpagne sucrière !

Aujourd'hui, c'est l'ouverture officielle de la campagne sucrière dans le sud, avec le début de la réception des cannes par l'usine du Gol. Un beau soleil dès 7 heures, un circuit tout trouvé aujourd'hui, celui des plate-formes de réception des cannes ... et dans l'ordre, celle de Bois de Néfles Cocos, celle du Gol, celle de Pierrefonds et enfin celle des Casernes - Grands-Bois sera pour un autre jour !

Du front de mer, montée directe par la rue Luc Lorion, le cirque Raluy est toujours là, à gauche à Casabona. Après le rond-point Dindar, à négocier avec prudence, vu la rapidité des autos et le peu de visibilité - une butte, c'est très joli, mais on ne voit pas les autos tout autour ... - direction chemin de la Salette, et à gauche pour passer le pont sur la quatre-voies, les 3 B, aujourd'hui, direction la zone industrielle n° 2, la Cogedal, Pétrigel, le virage à droite, puis tout de suite à gauche vers le chemin Stephen Rébéca, la douane, le casse autos, le tennis club et la petite montée qui nous amène à la ligne Paradis. A gauche, on passe la ravine Blanche, aujourd'hui pas de détour par le canal Sabrap, mais je file sur la Ligne Paradis jusqu'à Bois d'Olives.
Vers Bois d'Olives
Déjà, on s'aperçoit que la livraison des cannes a commencé... déjà des cannes sur la chaussée, bien fraîches, pas encore écrasées,  il ne s'agit pas de les prendre trop en biais, car c'est la chute assurée ! Juste après le chemin Blainville, à gauche, deux coupeurs sont au travail, et ce sont des jeunes ! Ils travaillent le long de la route, mais ils ont soin de laisser debout quelques rangées de cannes au bord de la route, au nord, pour pouvoir couper dans l'ombrage ! Juste après le chemin Emmanuel Hoarau, le pied de jujubes, à droite a été "dégrèné, un bon pé jujubes lé fané à ter" ... Juste après le radier de la ravine des Cabris, des travaux de renforcement du réseau électrique perturbent la circulation, mais je passe entre ...et je tourne à droite au chemin Toby les Hauts. Je tourne à gauche au chemin Canal Sabrap, le terrain de sports est désert, à gauche, et je tourne à droite pour remonter le chemin Bancoul, puis le chemin Sainte-Céline, à gauche. Beau manguier, énorme et en fleurs, alors qu'un autre juste à côté, est encore simplement juste feuillu. Au collège de la Ravine des Cabris, pas un bruit, juste quelques cris sur le plateau sportif, juste avant. Tout en haut du chemin Ste-Céline, à gauche, passage sur le pont de la ravine des Trois Mares, puis à l'allée Bois Noirs, à droite pour monter le chemin Maurice Thorez jusqu'au rond-point.
Le pont sur le bras de la Plaine
Traversée du pont, avec arrêt au milieu : côté montagne, la plaine des Cafres est entièrement dégagée, la cascade de la ravine Gale ne coule pas, et un jeune paille-en-queue tournoie juste en bas du pont, pas très haut au-dessus des arbustes au milieu du lit du bras de la Plaine. Côté mer, le haut de la belle cascade de la centrale hydroélectrique est juste visible. Au loin, l'usine du Gol est cachée, mais juste un petit panache de vapeur la trahit, à moins qu'il ne vienne de la centrale charbon-bagasse, juste à côté. Il y a aussi, mais nettement plus en hauteur, des traces de fumées, noires celles-là ! Je redescends de l'autre côté du pont, par le CD 26. De chaque côté, au niveau du chemin de l'Equerre, des champs, avec des haricots, des bringelles ... Les bas-côtés sont secs, brûlés, sans doute le désherbant ... les haies de faux poivriers ont été comme frappées d'alignement, et des branches mortes sont restées suspendues ... Puis, ce sont les tournants, la descente vers le bras de Cilaos, dans l'ombre ... justement, je croise deux cyclistes, qui montent, avec des coupe-vent, ce doit être un vrai sauna ! Les virages le long du rempart de tuf, la vue sur le radier du Ouaki.
Le Ouaki
A droite, en épingle à cheveux, juste avant le pont métallique, la ligne droite, toujours avec les détritus amoncelés sur le bas-côté, et au radier, un camion citerne qui pompe de l'eau de la rivière ... Au loin, trois coureurs cyclistes qui descendent les dernières rampes, ils vont me croiser à toute allure ... Maintenant, c'est l'ascension du rempart vers la Rivière-Saint-Louis, à gauche, l'ancienne canalisation des Aloès, accrochée à la falaise. J'arrive au chemin du Ouaki, en descente, mais que de bosses, comme le chemin Boissy, il secoue les poignets ... Une petite remontée vers la RN5, à gauche, puis au rond-point, à droite, dans le chemin la Ouette, le lycée, à droite, la descente dans le radier, la remontée, le chemin est maintenant bien arrosé par les petits asperseurs du champ à gauche... A gauche au chemin Larée pour aller vers Plateau Goyaves, mais le sens interdit oblige de bifurquer à droite, pour longer la ravine Goyave, et revenir vers la gauche pour arriver au radier de la ravine de la Ouette, puis au rond-point de la nationale 5. Tout droit dans l'allée de cannes, entre la station service et la nationale 5 vers La Rivière. D'abord, des cannes, des choux sont fanés en travers de l'allée, au début. Puis surprise, au milieu des cannes, voici des petites cultures : tomates, bringelles, et une serre, à gauche, une parcelle en prairie ...
La balance des Cocos
A la croisée, à gauche, et nous voici arrivé à la balance de Bois de Nèfles Cocos, la dernière balance de l'île où on reçoit encore les charrettes ... Il y a encore quelques couronnes de fleurs blanches accrochées au grillage du petit stade, juste derrière, restes de la cérémonie du "baptême couteaux" d'hier matin. Un minibus arrive, des touristes en descendent. Une bonne dizaine de camions sont en alignés, et quatre charrettes-boeuf attendent ... Sur les quatre bêtes, un boeuf malgache, avec une superbe bosse de graisse, comme on en voyait autrefois.  La réception (des cannes) n'est pas encore commencée, on s'affaire dans la cabine du palan, et tous les hommes discutent, à l'ombre, à l'arrière de la file. Je m'approche, une camionnette arrive, son chauffeur demande s'il y a déjà des charrettes, car il veut aller rechercher son appareil-photo, cela fait déjà tant d'années qu'on dit que c'est la fin des charrettes ... Il montre aux autres des photos d'une énorme racine de cambar mauve, quelqu'un raconte qu'un de ses voisins en a déterré une de 50 kg ... Je reprends l'allée vers le sud, je tourne à droite à la rue Léonus Bénard, je passe le pont-neuf, le nouveau rond-point n'est toujours pas terminé, et je descends à gauche vers le plateau Maison Rouge, le radier de la ravine du Gol, et c'est déjà la queue au stop, avec des autos, des tracteurs avec leur remorque de cannes, des camionnettes ... Je les double et je passe tout droit vers l'usine.
L'usine du Gol     - Voir la visite de l'usine
Ce n'est pas vraiment la queue à la balance, il n'y a que quelques véhicule en attente. Une petite camionnette arrive : par derrière sur le plateau, des cannes "propres", bien alignées (chargées à l'ancienne, à la main, c'est certain), pas une paille ... Derrière, un tracteur et sa remorque, avec un gamin assis à côté du conducteur. Ici, il y a un circuit de pesée pour l'entrée, remorque pleine, et un circuit de pesée au retour, remorque vide, placé l'un à côté de l'autre. Tout au fond, sur la plate-forme, le tas de cannes commence à monter, d'autant plus que par en bas, ce sont les cachalots qui déchargent. La noria des cachalots, récemment repeints en orange et vert, est commencée ... On verra leur couleur au mois de décembre ... Je reviens sur le centre-ville par le même chemin, les camions sont vides maintenant pour traverser le radier de la ravine du Gol, je repasse devant l'école maternelle Desforges-Boucher - un gamin en sort, avec un petit matelas sous le bras ! - Je tourne à droite pour prendre la rue Lambert - pas de chance, le lundi matin, le vendeur de samoussas est fermé ! - Je tourne à gauche pour prendre l'avenue Principale jusqu'au feu de la caisse d'épargne, puis à droite ( Les volets de Gilles sont fermés) pour prendre le rond-point sur la quatre-voies et revenir vers Saint-Pierre.
La rivière Saint-Etienne
Juste avant le virage du pont, je passe le vélo au-dessus de la rambarde pour circuler en sécurité - on dirait que cela a été nettoyé depuis mon dernier passage - mais il y a toujours autant de gros gravillons ! Je passe sur le pont, et au bout, pas de problème pour revenir sur la chaussée, les branches de bougainvillées ont été coupées ... Je tourne à droite pour descendre vers le "centre technique d'enfouissement", que je dépasse, je tourne à droite et passe sous les deux ponts, maintenant c'est le chemin en terre. A droite, sous le pont, c'est toujours une zone de dépôt de détritus, mais on voit qu'ils sont enlevés régulièrement au bulldozer, mais d'autres sont de nouveau déposés ... Je remonte maintenant vers la rive gauche de la rivière Saint-Etienne, c'est de nouveau le bitume, celui de l'ancienne route nationale, le radier, le petit pont, et voici la quatre-voies ... Je prends le petit chemin de terre à gauche, qui va la suivre. Il arrive au pied des premiers bâtiments de l'usine et à la voie de sortie des cachalots.
La plate-forme de Pierrefonds
Je tourne donc à gauche pour prendre le chemin qui monte vers la cité, puis je reviens à droite sur la plate-forme : un camion attend à la bascule pour la première pesée, en charge. Un autre est arrivé juste devant à la sonde. Le tracteur s'avance en biais entre les rails, le gros tube muni de dents s'enfonce en tournant dans le chargement de canne. Le tracteur recule, le préleveur vide le contenu du tube - une espèce de bouillie - dans un sac en plastique qu'il va sceller et avec une étiquette code barre du chargement. Le contenu des sacs sera analysé au Centre Technique de la canne et du sucre pour déterminer la richesse, celle de référence étant de 13,8 (13,8 kg de sucre retiré dans 100 kg de canne, selon le protocole technique).
Le déchargement d'une remorque
Plus en haut, un seul et unique tracteur et sa remorque est sous le palan, son conducteur est debout au-dessus du chargement, le palan descend doucement, il s'arrête juste au-dessus, l'homme cherche place les six anneaux rattachés aux chaînes, sur les six crochets, qui dépassent, deux par deux, de chaque côté du palan... le palan remonte, les chaînes se tendent, un premier tas de cannes montent lentement, tourne et est déposé sur la pyramide qui grossit... Un grincement, les trois anneaux d'un côté ont été libérés, les cannes glissent, le palan remonte, les chaînes pendent .... Le palan revient au-dessus de la remorque, redescend, l'homme grimpe de nouveau, place de nouveau les six anneaux sur les crochets, et le palan remonte, enlevant maintenant tout le reste du chargement... Très vite, pendant que les cannes sont déposées, l'homme soulève les étais placés sur les côtés de la remorque -des tubes métalliques, déjà bien tordus !- et les dépose au fond, puis enlève sommairement les pailles qui sont restées ... Le palan est déjà revenu, les six chaînes pendent et sont au fond du plateau, il ne reste plus qu'à les décrocher du palan. Puis, très vite, il faut maintenant passer une seconde fois à la bascule pour avoir son ticket de pesée : pas loin de sept tonnes !
Un cachalot
Plus vers le sud, c'est le portique pour le chargement des cachalots. Un est justement en attente, et un camion est en position juste à sa gauche. Sa cargaison est soulevée délicatement pour être déposée directement au fond du cachalot, qui tangue un instant sous la charge ... Les cannes s'entremêlent et arrivent en haut au ras des tôles, il doit maintenant avoir son compte, presque dans les vingt tonnes... direction le Gol. Le temps passent, il faut reprendre la route, la traversée du lotissement et remonter le chemin Guillaume, au fond, continuer l'allée entre les cannes, les cannes brûlées de Monsieur Jean-Yves sont à droite, puis le champ de cocotiers, à droite, puis à gauche pour arriver au champ de bringelles de Monsieur Aristhène à gauche, le chemin a été recouvert de tout-venant, mais il n'a pas été vraiment damé, et les roues patinent par endroits ...
Retour le long du canal Saint-Etienne
c'est maintenant l'arrivée au CD 26, avec sa foule d'autos des deux côtés, il faut le suivre un moment vers Bois d'Olives, et reprendre vite à droite une allée de cannes, juste après le panneau de virage à droite, pour retrouver la tranquillité ! C'est un parcours que j'ai toujours pris en sens inverse, mais c'est très intéressant de le faire dans chaque sens, car la vision n'est pas du tout la même.
Je suis un tracteur et sa remorque vide, l'allée est bordée à droite de poteaux métalliques gris en H, puis de tuyaux, je passe une allée, je tourne à gauche à la deuxième, et c'est le chemin tout de suite qui vire à gauche en montant sur le remblais, toujours le champ de bringelles, à gauche cette-fois. On domine maintenant les champs de canne, je revois la remorque rouge que j'ai doublée tout à l'heure. Je longe des andains, tantôt à droite, tantôt à gauche, qui sont recouverts de faux poivriers. J'arrive aux prairies, sur la gauche, avec les poteaux téléphoniques en guise de (future) clôture. Le collège de Bois d'Olives se dresse à gauche, de ce côté,  il a l'allure d'un château-fort...  Le chemin tourne perpendiculairement à gauche, bientôt, il monte vers le foyer Albert Barbot, un dernier virage à gauche dans la caillasse et c'est le chemin Vélia, à droite donc, pour suivre le mur du foyer, les méandres du canal ... le petit bon dieu à gauche, c'est la passerelle sur la ravine des Cabris, la cheminée du domaine de La Vallée est juste un peu à gauche de son axe, la carcasse de vieille auto est toujours là dans le décor, les deux chiens (attachés) aboient toujours à mon passage, à gauche, brièvement, la vue sur un somptueux massif de bougainvillées de plusieurs coloris, nuances de violet, rouge, orange ... et c'est l'arrivée au chemin Badamier, que je monte sans m'attarder, à droite à la Ligne Paradis, avant le chemin Blainville, les deux coupeurs de ce matin sont toujours là, à droite, ils ramassent les choux de canne pour les entasser sur le plateau d'un 4x4. La montée vers la Ligne Paradis, la Saphir, le Cirad, et la RN3.
Aux Casernes
A droite, puis tout de suite à gauche, encore des travaux, mais le rond-point a figure humaine maintenant, je le contourne pour revenir vers le centre de réception des Casernes. Ici aussi, peu d'activités, la file de camion en attente n'est pas très longue, on entend le klaxon du bull qui recule pour rassembler les cannes qui tombent du grappin. Un tracteur et sa remorque arrivent : avec le vent, les pailles sont redressées et font comme une crinière de lion, au-dessus et sur les côtés de la cabine ! Je reviens à la RN3 pour tourner à gauche après Renault et revenir au front de mer par la rue Auguste Babet.



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