ZAC Canabady et La Vallée

u front de mer, montée par la rue la rue Luc Lorion, puis à droite pour traverser le parking d'Hyper Crack, je sors par la rue Bory de Saint-Vincent, que je remonte jusqu'au rond-point, je continue tout droit dans le chemin de Jolifond, puis à droite dans la rue Antoine Bertin - une bonne odeur de rougail morue monte juste après le tournant, on aurait envie de s'inviter ... -, je tourne à gauche dans la rue des Cimendefs, puis à gauche pour suivre la rue Youri Gagarine que je suis jusqu'au chemin de la Salette, où je tourne à droite pour redescendre, prendre le pont sur la quatre-voies, et faire le rond-point ouest.
La zac Canabady
Une belle pente tout d'abord, absorbé les autres fois, je n'avais pas vu l'arbre à droite en contrebas, avec une quantité de nids de béliers, tous remplis... Cela piaille !  Beau tas de détritus à gauche. Une envolée de moineaux à mon passage, qui vont quelques mètres loin. A droite, la descente vers l'allée Jacquot, je croise un tracteur flambant neuf. Deux martins sont perchés sur les grosses roches noires de l'andain, à droite. J'arrive à l'allée Jacquot. Le coin opposé au petit bois a bien été dégagé, deux coupeurs sont à l'œuvre, et un peu plus loin, c'est le propriétaire du champ qui travaille, je m'arrête. Il me raconte qu'il a eu bien du mal à trouver des coupeurs pour l'aider, et qu'ici, on ne peut pas mécaniser, il y a trop de roches qui remontent sans cesse ... Un peu plus loin, à gauche, deux chiens dans une parcelle déjà coupée, dont un s'avance vers moi en aboyant furieusement, mais leur maître n'est pas loin, il les rappelle aussitôt !
J'arrive au lit de la ravine Blanche, le carton ouvert de bombes de déodorant est toujours là, la carcasse d'auto également, et je remonte de l'autre côté, un petit talus, et c'est le chemin Badamier.
Vers La Vallée
Je monte le chemin Badamier que je remonte, je passe le chemin de Frédeline, l'allée de Mon Repos, je m'aperçois aujourd'hui qu'il y a une plate-bande de haricots verts qui pousse tout le long de la route, devant la clôture, en face du marché de gros, juste au-dessus de la canalisation des eaux pluviales qui vient d'être enterrée ici ! Je passe TTB, les joueurs de pétanque... Juste avant le portail de Jean-François, un grand parapluie vert d'une marque de bière est posé, grand ouvert, sur le bord de la route... mais il est retourné. Les deux tournants, voici le canal Saint-Etienne, et toujours, sur la droite, la carcasse de vieille maison créole, en rénovation. A gauche, sur le sentier le long du canal, on a remis des roches et un peu de terre à l'endroit des travaux, on a fait le minimum ... Toujours les deux chiens qui aboie à mon passage juste après le ponceau qui redonne sur le chemin de La Vallée, mais ceux-là sont toujours attachés. Ensuite, c'est toujours la vieille auto grise sans roue, et maintenant sans capot qui trône à gauche, puis voici la passerelle sur la ravine des Cabris. A sa sortie, je passe à droite pour ne pas avoir à descendre de vélo, je longe le petit Bon Dieu, les vitres sont cassées, mais la bougie est toujours allumée. Puis c'est maintenant le chemin Vélia, qui longe le mur sud du foyer Albert Barbot. le canal Saint-Etienne est toujours là, mais il a été bouché tout du long du mur ... C'est l'arrivée au bout du chemin Balzamine, je descends à gauche en épingle à chemin vers les cannes. Toujours la belle haie d'embrevates à gauche, je continue tout droit au poteau électrique, je suis l'allée avec les poteaux téléphoniques coupés, c'est maintenant la prairie artificielle, puis au bout,  le chemin tourne à droite à angle droit, toujours les poteaux téléphoniques coupés, de nouveau les cannes, le chemin s'incurve à droite, un agriculteur est dans penché dans son carreau de bringelles. On est la limite d'un remblais, et ensuite, vers le sud, cela devient presque plat, on pourrait se demander si autrefois, c'était là le bord du lit de la rivière ? Le chemin revient à gauche et va être parallèle au CD 26. Aujourd'hui, je tourne à la première allée à droite pour le rejoindre.
Dans les cannes à Pierrefonds
Au CD 26, je tourne à gauche vers Pierrefonds, et reprend à droite juste avant Exotica, dans une large allée où du tout-venant vient d'être déversé. Le chemin tourne à gauche, puis je monte à droite sur une hauteur, je reconnais la maison et le petit temple de Monsieur Aristhène. Je continue tout droit, le chemin redescend, creusé dans la terre, et je suis interpellé par un homme, placé tout en haut qui me signifie qu'on ne passe pas, c'est privé ... Je fais donc demi-tour, tout en lui mentionnant qu'il n'y a aucune chaîne, aucun portail ni panneau comme on en voit en pareil cas. Je reviens sur mes pas et j'aperçois Monsieur Aristhène plus bas, qui gratte dans son carreau de bringelles. A 65 ans, il est bien vert, la moustache juste grisonnante. Il me raconte qu'Eric l'aide toujours et Brigitte, elle, est partie en Bretagne l'année dernière avec le CNARM, elle travaille avec son mari dans une grosse usine de salaisons. Je redescends maintenant l'allée à droite, qui allait autrefois tout droit jusqu'à chez Monsieur Lupin, mais elle est fermée désormais, il faut tourner à droite, puis à gauche, puis de nouveau à droite dans l'allée de cannes, après la parcelle plantée de cocotiers. Un lièvre traverse pas très loin devant moi ! Monsieur Jean-Yves est justement là, il vient de terminer de couper pour ce matin et il ramasse les choux de cannes pour ses bêtes. Fabrice est à côté, il l'aide à couper. Monsieur Jean-Yves est découragé, au mois de mai, on lui a encore mis le feu dans ses cannes, et même plusieurs fois, il a bien arrosé pourtant ensuite, mais tout un côté est bien sec ... Je continue l'allée qui descend maintenant vers la cité, au coin du chemin Léonus Bénard, je salue Monsieur Georges, puis c'est la plate-forme devant l'usine - encore des ouvriers au pied de la grue - , je traverse en biais le long du terrain de foot - des élèves de l'école y sont, préparant un parcours - je remonte le chemin Salomon Malangu, le CD26, le pont sur la quatre-voies. Sur le pont, vers l'ouest, on ne voit presque plus la pointe de l'Etang-Salé ! Elle va bientôt être cachée par les milliers de m3 de terre amenés, qui font une vraie colline au niveau de la décharge ... Je prends à gauche sur l'ancienne route nationale 1.
L'aéroport de Pierrefonds
Je descend vers l'aéroport à droite. Encore des nids et des béliers, à droite, dans un gros faux poivrier. Un tour sur le parking, pas d'avion, mais des futurs passagers arrivent en auto et déchargent leurs paquets sur des chariots. Je longe la piste par le nord pour retrouver l'ancienne voie de chemin de fer. Toujours les cabris, à  gauche. Une auto est arrêtée, quelqu'un ramasse des roches volcaniques ... La déchetterie, puis la station d'épuration sont passées. Le surplus de l'eau d'irrigation déversée sur la zone de gazon en plaques traverse toujours la voie et s'écoule vers la mer.
Le Cap Rond
Le dernier pont sur la ravine des Cabris est franchi, c'est le Cap Rond, je vais tout droit, au milieu de la butte, pour sortir par le portail désormais ouvert. Les chiens n'aboient même plus. J'arrive à la nationale, à droite vers Saint-Pierre sur une centaine de mètres, puis je tourne à droite pour traverser l'ancienne station d'épuration, tout est ouvert, sauf une petite zone avec un bâtiment, au nord-est, encore clôturée, le chemin repasse sur un pont. A droite, une mare d'eau, avec des lentilles vertes à la surface, et une magnifique touffe de songes et de cannas, c'est une véritable petite oasis, bien enfoncée au milieu de cette zone plutôt aride ... Je longe par le sud la zone de dressage de chiens, encore une coulée de tuf. La mer est encore haute, elle bat presque le bord de la falaise. J'arrive à la pointe du Diable - la jetée de la Saline. Je continue vers la voie du chemin de fer, passe les oratoires, longe la côte pour arriver au parking Cora, puis au front de mer, qui est déjà décoré de drapeaux tricolores tendus en hauteur de chaque côté des lampadaires.

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