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Balades à vélo à la Réunion
7 juillet 2004

Basse-Terre vers le Cap Rond

Du front de mer, montée par la rue Auguste Babet, jusqu'au Services techniques, puis à gauche, je passe devant le petit temple, à droite ,et les anciens bâtiments de l'usine sucrière, dont l'intérieur a été transformé en terrain de hand, j'arrive devant Renault, je traverse la RN3 pour prendre la rue Youri Gagarine, la mairie-annexe est à droite, et à gauche, toujours la queue devant l'entrée de l'agence postale de Basse-Terre, c'est maintenant le petit coin jardin, à droite ,juste après le tournant - qui a avantageusement remplacé la vielle bâtisse brûlée, j'arrive au pied de la rue Jules Hermann .... Tiens, une silhouette connue, en vélo, c'est François qui lui aussi s'est mis au vélo ! Je monte maintenant la rue Jules Hermann, puis la rue Carou, et voici le stop de la Ligne Paradis. A gauche, passage sous le pont de la quatre-voies, le Cirad, la maison de l'agriculture, et juste avant la Saphir, je tourne à gauche (faire très attention, pas de visibilité !) pour redescendre la rue Jules Hermann, qui se prolongeait jusque là, avant la construction de la quatre-voies !
Le long de la quatre-voies
J'arrive maintenant à la quatre-voies, juste derrière le grillage, et je vais la longer sur le chemin bétonné jusqu'au lotissement de la Salette. Ensuite, je prends l'allée "Zoiseaux de Paradis", puis je fais un crochet à droite par l'allée Vanille, pour revenir au bout de l'allée Zoiseaux de Paradis - admirer à gauche la superbe maison (neuve) au style de vieille maison créole-, je reprends l'allée bétonnée qui suit la quatre-voies, les 3 B sont là, à droite, et juste après le rond-point, je redescends à droite dans l'allée en terre qui va vers le sud, vers la Zac Canabady. Toujours, un beau tas de détritus à gauche, la pente est raide tout d'abord, puis c'est ensuite en pente douce vers l'allée qui relie le rond-point Dindar à l'allée Jacquot. A droite, un homme amasse des pailles de canne sur le bord du champ. Je salue un autre qui passe, une faucille à la main.
C'est bientôt la coupe !
A droite, la descente vers l'allée Jacquot, on voit que la coupe approche, car toutes les cannes du bord du chemin ont été redressées et sont amarrées avec des feuilles encore bien vertes ! J'arrive à l'allée Jacquot : au coin, à droite, en face du petit bois, où se trouve le Paint-ball, des cannes ont déjà été coupées sur une petite surface, juste une gaulette.  Je continue tout droit et j'arrive maintenant au lit de la ravine Blanche, le carton de bombes de déodorant est toujours là, mais il a été complètement ouvert, et des bombes ont disparu, et pourtant, elles semblaient déjà vides ! Je dépose mon vélo sur la grosse roche, à droite, et je vais remonter le lit de la ravine sur quelques mètres : à vingt mètres en amont, un trou a été creusé sur toute la largeur de la ravine, d'environ deux mètres de profondeur et sur une longueur de cinq mètres, certainement, un "piège à cailloux" pour que le radier ne soit pas recouvert de roches au moment où la ravine coule... Juste devant, six gros sachets de plastique noirs, bien dodus,  frappés du logo de la "commune de Saint-Pierre Espace Vert" ont été abandonnés ici, pourtant bien loin de l'allée... Je remonte de l'autre côté, un petit talus, et c'est le chemin Badamier.
La carrière de pouzzolane
J'aperçois une 206 dans l'allée en face,  d'habitude il y a un tuyau d'irrigation en travers et un gros pneu de tracteur qui barrent le chemin, je m'approche : c'est justement l'agriculteur qui sort, il m'explique que cette allée ne mène qu'à chez lui et qu'il faut d'abord redescendre pour rejoindre ensuite le chemin de la Saline. Je tourne donc à gauche et suit un chemin qui tournicote, très herbeux, qui va me mener pas très loin du bord de la carrière de pouzzolane, que je vais longer. Un peu plus loin, un curieux spectacle est offert : une trouée gigantesque, dont on voit les immenses stries faites par les engins sur les remparts, ainsi créés artificiellement lors de l'extraction de la pouzzolane, qui servait à la fabrication du ciment "Volcan". Une machine d'extraction encore se dresse en plein milieu et derrière, un fond plat, absolument plat, et vert, un beau vert profond ... qui contraste singulièrement avec le gris des bords du rempart, et le bleu de la mer, en arrière-plan ! C'est de l'herbe, à différents stades de pousse, du "gazon", qui sera vendu au mètre pour recouvrir les stades... L'allée passe dans les cannes et longe la carrière à l'ouest, puis arrive sur la route qui mène à la ZI3. Je la prends, puis tourne à gauche pour aller à la station service. Je vais à la sortie vers la quatre-voies et descends le remblais pour rejoindre le lit de la ravine Mangapata. Je passe à gauche dans le long boyau sous la quatre-voies pour suivre le lit de la ravine, toujours rempli de faux poivriers, et retrouver peu après l'ancienne route nationale 1. J'arrive au niveau de l'entrée de l'ancienne décharge. Je tourne à gauche vers St-Pierre.
L'ancienne station d'épuration
Je vais faire une centaine de mètres sur le bitume de la nationale pour tourner à droite à Saline Balance, je traverse maintenant l'ancienne station d'épuration, tout est ouvert, sauf une petite zone avec un bâtiment, au nord-est, encore clôturée, le chemin repasse sur un pont - mais est-ce celui du chemin de fer ?- Le panneau "Démolition de la station d'épuration" est toujours debout, on aurait l'enlever à la fin du chantier, de même que les affreux poteaux de béton et les fils de fer barbelés rouillés qui ne servent plus à rien (et qui sont dangereux, certains étant tombés et cachés dans les herbes), puisque les portails ont été enlevés ...
A droite, une mare d'eau, avec des lentilles vertes à la surface, et une magnifique touffe de songes et de cannas, c'est une véritable petite oasis, bien enfoncée au milieu de cette zone plutôt aride ... Je longe par le sud la zone de dressage de chiens, encore une coulée de tuf. Aujourd'hui, pas de surfeurs au niveau de la plage de sable noir, ils sont du côté de la Petite Baie. La mer est haute (grandes marées !) et les vagues viennent lécher le bas de la falaise de tuf. J'arrive à la pointe du Diable - la jetée de la Saline (où étaient exactement les fameuses salines décrites par Jules Hermann, qui n'étaient plus qu'à peine visibles il y a presque cent ans ?). Je continue vers la voie du chemin de fer, passe les oratoires, longe la côte pour arriver au parking Cora, puis au front de mer.


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